Joe Biden a dit mercredi au Premier ministre israélien Naftali Bennett que «les Etats-Unis (se tenaient) fermement et résolument aux côtés d'Israël face à (la) menace terroriste et à toutes les menaces contre l'Etat d'Israël», selon un communiqué de la Maison Blanche.
Le président américain a également exprimé lors d'un échange téléphonique «ses plus profondes condoléances après les horribles attaques terroristes» ayant fait 11 morts en une semaine, et a proposé l'«assistance» des Etats-Unis au chef du gouvernement israélien.
Le pays a commencé jeudi à enterrer les personnes tuées lors de trois attaques consécutives: près de Tel-Aviv mardi soir, dans le nord d'Israël à Hadera dimanche, et à Beersheva, grande ville du désert du Néguev (sud), le 22 mars.
Les attaques ont été menées par un Palestinien de la Cisjordanie occupée pour celle de mardi soir, et par des Arabes israéliens liés à la mouvance djihadiste pour celles de Hadera et Beersheva.
Les autorités israéliennes craignent de voir déferler une «vague» de violences rappelant celles de l'an dernier, quand des heurts à Jérusalem-Est, portion palestinienne de la Ville Sainte occupée par Israël, avaient mené à des affrontements sanglants sur l'esplanade des Mosquées, puis à une guerre de 11 jours entre le Hamas et Israël.
Si l'an dernier la guerre a opposé l'Etat hébreu au Hamas, cette fois les autorités craignent de voir aussi des attaques inspirées ou liées à l'organisation djihadiste Etat islamique. (ats/jch)