Le président sud-coréen a annoncé que son pays ne boycotterait pas diplomatiquement les Jeux olympiques d'hiver de Pékin. Il a invoqué la nécessité de continuer à coopérer avec la Chine:
Lors d'une visite officielle de trois jours en Australie, le président Moon Jae-in a affirmé que Séoul n'envisageait pas de se joindre à ce boycott auquel quatre pays occidentaux se sont associés.
Le Royaume-Uni et le Canada ont rejoint mercredi les Etats-Unis et l'Australie dans le «boycott diplomatique» des Jeux de Pékin. Ils enverront bien des athlètes, mais pas de responsables officiels. La Chine a averti dans la foulée que ces pays «paieront le prix de ce mauvais coup».
Cet appel au boycott a été lancé notamment au nom de la défense des droits humains, plus particulièrement de la situation de la minorité ouïghoure au Xinjiang, et du recul des libertés à Hong Kong.
Le chef de l'Etat sud-coréen a souligné que Séoul entendait continuer à promouvoir une région Pacifique libre et ouverte, tout en devant également tenir compte du rôle de la Chine, pour tenter de ramener la paix dans la péninsule coréenne.
Le président Moon est en Australie pour signer notamment une série d'accords de coopération technologique et militaire. Ces accords comprennent notamment la vente de 30 obusiers à l'Australie, dans le cadre d'un contrat d'une valeur d'environ 720 millions de dollars (663 millions de francs). (ats/jch)