«C'est un investissement dans notre propre sécurité», a déclaré mercredi Joe Biden après avoir signé un vaste plan d'assistance à l'Ukraine. Il a promis d'envoyer à Kiev des équipements militaires dans les «heures» qui viennent.
La loi, qui prévoit 61 milliards de dollars d'aide militaire et économique pour Kiev, «va renforcer la sécurité de l'Amérique et la sécurité du monde», a estimé le président américain, en reconnaissant que le processus législatif avait été «difficile»:
La loi a reçu mardi un très large soutien au Sénat américain, après avoir été adoptée quelques jours plus tôt à la Chambre des représentants, l'autre composante du Congrès américain.
Sur les réseaux sociaux, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit «reconnaissant envers le Sénat des Etats-Unis pour avoir approuvé une aide vitale pour l'Ukraine».
Le Kremlin de son côté en a minimisé la portée. «Tous les nouveaux lots d'armes sont sûrement déjà prêts et ne changeront pas la dynamique sur le front», a déclaré mercredi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
L'assistance militaire américaine, interrompue depuis plusieurs semaines, va reprendre «dans les prochaines heures» avec de premières livraisons d'équipements de défense antiaérienne, d'artillerie, de véhicules blindés.
De quoi soulager l'armée ukrainienne, confrontée à une pénurie de nouvelles recrues et de munitions, face aux pressions constantes des troupes russes à l'est.
Les Etats-Unis sont le principal soutien militaire de Kiev, mais le Congrès n'avait pas adopté de grande enveloppe pour son allié depuis près d'un an et demi - principalement en raison de querelles partisanes.
Les chefs de gouvernement britannique et allemand ont ainsi promis mercredi un soutien militaire «inébranlable» à l'Ukraine, mais le chancelier Olaf Scholz continue de refuser la livraison de missiles de longue portée à Kiev. (ats/jch)