Deux habitants de Floride ont plaidé coupable dans l'affaire du vol en 2020 du journal intime d'Ashley Biden, fille de Joe Biden alors candidat à la présidentielle, a révélé jeudi le New York Times.
La fille de l'actuel président avait laissé au printemps 2020 ses effets personnels chez une amie en Floride, chez qui a ensuite séjourné l'accusée.
Les deux suspects sont accusés d'avoir tenté de vendre le journal intime à l'équipe de campagne de Donald Trump, qui aurait rejeté leur proposition. Ils se sont ensuite tournés vers Project Veritas, un groupe ultra-conservateur connu pour son soutien au milliardaire républicain et pour ses coups médiatiques impliquant la divulgation de données personnelles.
Project Veritas n'a jamais publié de détails du journal intime, mais, selon le New York Times, avait essayé quelques semaines avant l'élection présidentielle de 2020 de duper Ashley Biden pour lui faire admettre que le document était bien son journal intime.
Une enquête du FBI avait été déclenchée quand le site conservateur National File avait publié le contenu du journal intime incluant des détails personnels de la vie d'Ashley Biden. National File affirme avoir obtenu les documents d'une personne au sein de Project Veritas.
En octobre 2020, juste avant l'élection présidentielle, un autre enfant de Joe Biden, Hunter Biden, s'était trouvé impliqué dans une fuite de documents personnels. Le tabloïd conservateur The New York Post affirmait s'être procuré une copie du disque dur d'un ordinateur portable que le fils du futur président aurait laissé dans un magasin de réparation et n'aurait jamais récupéré. (ats/jch)