Johnny Hallyday fait toujours l'actualité, mais pas l'unanimité: le spectacle hommage Intitulé «Que je t’aime », prévu le 14 septembre à Bercy, est contesté par une société de production qui prépare une tournée similaire, le Gabrielle Tour.
Ce dernier revendique le droit des hologrammes sur Johnny, étant donné qu'ils ont été déposés. «L’hologramme est une œuvre soumise au droit de la propriété intellectuelle et au régime juridique des droits d’auteur », expliquait l’avocat du producteur.
La société de production estime ainsi que toute imitation serait soumise à autorisation, ce qui pourrait perturber la mise en scène du show, rapporte le Journal du dimanche (JDD). Pour leur avocat, Emmanuel Ludot, l’utilisation de ces hologrammes par d’autres serait considérée comme une «contrefaçon».
Mathieu Vergne, dirigeant de la société DMLS TV, en charge de «Que je t'aime», a reçu une mise en demeure. Il a réagi:
Gilles Gauer, conseiller de Laeticia Hallyday, souligne également auprès de l'Agence France-presse (AFP) que «l'hommage à Bercy ne comporte aucun hologramme». Et de prolonger: «Un tiers ne peut déposer un hologramme et dire qu'il en a le monopole, c'est comme si un peintre faisait le portrait d'une personne et interdisait à d'autres le droit d'en faire aussi son portrait, on est dans une recherche de buzz».
Me Ludot avance aussi que la production de «Que je t'aime» «n'est pas titulaire d'une licence pour permettre l'activité de spectacle vivant», ce qui constitue à ses yeux une «concurrence déloyale».
Les organisateurs se disent sereins sur la question de la licence. «On a fait une démarche auprès du bureau des licences, et il n'y en a pas besoin pour nous, car ce concert est une activité accessoire pour nous (DMLS TV est une société de production audiovisuelle, ndlr), cette licence n'est nécessaire qu'à partir d'un certain nombre de spectacles par an», explique Mathieu Vergne.
«Que je t'aime» promet la présence sur scène à Bercy de nombreuses stars, telles que Calogero, Pascal Obispo, Patrick Bruel, Gad Elmaleh ou encore Julien Doré. (hkr/ats)