Image: sda
Une association de défense des animaux réclamait le transfert d'Happy d'un zoo du Bronx, où elle vit depuis 45 ans, vers un sanctuaire pour éléphants.
15.06.2022, 04:2215.06.2022, 18:56
Aussi «intelligente» soit-elle, l'éléphante Happy n'est pas une personne et ne peut pas bénéficier des droits fondamentaux, a tranché la plus haute juridiction de l'Etat de New York. La cour avait été saisie d'un recours de Nonhuman Rights Project.
Cette éléphante d'Asie est «extraordinairement autonome et complexe sur le plan cognitif» et devrait être «reconnue comme une personne légale avec le droit à la liberté», avait plaidé l'association qui a introduit des recours similaires pour d'autres éléphants et des chimpanzés à travers les Etats-Unis d'Amérique:
«Même si les éléphants sont des êtres intelligents qui méritent des soins adéquats et de la compassion, ce droit ne s'applique pas à Happy, un animal non humain qui n'est pas une 'personne' sujette à une détention illégale.»
La cour d'appel de New York dans un arrêt rendu mardi
Deux juges opposés
Pour elle, donner raison à Happy bouleverserait toutes «les interactions entre les humains et les animaux», en matière de propriété, dans l'agroalimentaire ou la recherche médicale:
«Et, après les éléphants, quid des dauphins et des chiens? Ou encore des vaches, des cochons ou des volailles qui sont détenus dans des conditions bien plus restrictives?»
La cour d'appel de New York
Reflétant la grande sensibilité des Américains à la cause animale, deux des sept juges de la cour se sont toutefois dissociés de cette décision. (ats/jch)
L'ex-avocat personnel de Trump fait partie du panel de 18 personnes inculpées par l'Etat de l'Arizona, dans le cadre d'une tentative d'inverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020.
Parmi les personnes inculpées, outre Rudy Giuliani? 11 républicains locaux, ainsi que sept autres personnes en dehors de l'Etat. Citons notamment, selon le Washington Post, l'ancien chef de cabinet de la Maison Blanche de Donald Trump, Mark Meadows, les avocats Jenna Ellis et John Eastman, le conseiller de campagne Boris Epshteyn.