Image: sda
Une association de défense des animaux réclamait le transfert d'Happy d'un zoo du Bronx, où elle vit depuis 45 ans, vers un sanctuaire pour éléphants.
15.06.2022, 04:2215.06.2022, 18:56
Aussi «intelligente» soit-elle, l'éléphante Happy n'est pas une personne et ne peut pas bénéficier des droits fondamentaux, a tranché la plus haute juridiction de l'Etat de New York. La cour avait été saisie d'un recours de Nonhuman Rights Project.
Cette éléphante d'Asie est «extraordinairement autonome et complexe sur le plan cognitif» et devrait être «reconnue comme une personne légale avec le droit à la liberté», avait plaidé l'association qui a introduit des recours similaires pour d'autres éléphants et des chimpanzés à travers les Etats-Unis d'Amérique:
«Même si les éléphants sont des êtres intelligents qui méritent des soins adéquats et de la compassion, ce droit ne s'applique pas à Happy, un animal non humain qui n'est pas une 'personne' sujette à une détention illégale.»
La cour d'appel de New York dans un arrêt rendu mardi
Deux juges opposés
Pour elle, donner raison à Happy bouleverserait toutes «les interactions entre les humains et les animaux», en matière de propriété, dans l'agroalimentaire ou la recherche médicale:
«Et, après les éléphants, quid des dauphins et des chiens? Ou encore des vaches, des cochons ou des volailles qui sont détenus dans des conditions bien plus restrictives?»
La cour d'appel de New York
Reflétant la grande sensibilité des Américains à la cause animale, deux des sept juges de la cour se sont toutefois dissociés de cette décision. (ats/jch)
Il sauve un chaton et n'aurait jamais imaginé ce qu'il se passerait ensuite
Video: instagram
Ceci pourrait également vous intéresser:
La situation reste tendue en Corée du Sud, après la proclamation inattendue de la loi martiale par le président Yoon Suk-yeol dans la nuit de mardi à mercredi. Une mesure rapidement levée face à une opposition politique et sociale féroce. Les conséquences politiques, économiques et diplomatiques se font toutefois déjà sentir.
L'imposition de la loi martiale, une première depuis plus de 40 ans dans le pays, impliquait la suspension de la vie politique ainsi que la fermeture du Parlement et la mise sous contrôle des médias. Le principal parti d’opposition, le Parti démocrate, a déposé mercredi sa motion pour engager procédure de destitution contre le président, qualifiant son action de «rébellion». Les députés décideront ultérieurement la date du vote, qui pourrait intervenir dès vendredi, selon les six partis d'opposition lors d'une conférence de presse commune.