
La sénatrice démocrate Elizabeth Warren s'adresse aux médias, après avoir pris la parole lors d'un rassemblement devant la Cour suprême à Washington.Image: sda
L'ancienne candidate à la présidence des Etats-Unis, Elizabeth Warren, estime que la structure actuelle de la Cour suprême est une menace pour la démocratie.
16.12.2021, 05:1416.12.2021, 07:14
La sénatrice du Massachusetts, Elizabeth Warren, demande que la Cour suprême des Etats-Unis soit élargie à davantage de juges et a déclaré que la Cour actuelle «menace les fondements démocratiques de notre nation».
«A chaque mouvement populaire, la Cour montre pourquoi il est important de restaurer la foi de l'Amérique dans un système judiciaire indépendant et attaché à la justice. Pour ce faire, je crois qu'il est temps pour le congrès d'utiliser une fois de plus son autorité constitutionnelle pour augmenter le nombre de juges à la Cour suprême.»
Le Texas et la loi sur l'avortement en cause
Dans son plaidoyer, repris par CNN, l'élue démocrate a ajouté qu'elle n'est pas «arrivée à cette conclusion à la légère» ou parce qu'elle n'était pas d'accord avec une décision particulière.
Son appel à l'élargissement de la Cour suprême, composée de neuf juges, intervient moins d'une semaine après que celle-ci ait laissé en place une loi texane sur l'avortement qui interdit la procédure après les six premières semaines de grossesse.
En parlant de la Cour suprême et de l'avortement:
Une majorité conservatrice grâce à Donald Trump
Une commission mise en place par le président américain Joe Biden, pour étudier les changements à apporter à la Cour suprême, a récemment conclu, dans un rapport publié début décembre, qu'il existait un «désaccord profond» sur la possibilité ou non d'ajouter des sièges supplémentaires.
Mais ce même document a suggéré un consensus plus large en faveur de la limitation des mandats des juges, sans prendre de position définitive sur la question. Par ailleurs, le taux d'approbation de la Cour suprême par le public américain a chuté ces derniers mois, toujours selon CNN.
La plus haute Cour de justice des Etats-Unis reste actuellement à majorité conservatrice, notamment grâce aux nominations de l'ancien président Donald Trump, pendant son mandat.
Le président français est accusé d'avoir foulé au pied la laïcité pour avoir hébergé jeudi soir à l'Elysée une célébration de la fête juive Hanouka. Au lieu de combattre l'antisémitisme, ce «happening» risque de l'entretenir, alors que la guerre fait rage à Gaza.
Pour une fois, la classe politique française est unanime – excepté Renaissance, mais c’est normal, il s’agit du parti présidentiel et le président est ici en cause. De La France insoumise au Rassemblement national, en passant par la droite LR et la gauche PS, tous reprochent à Emmanuel Macron d’avoir hébergé jeudi soir à l’Elysée, fût-ce à titre symbolique, une célébration religieuse. En l’occurrence, il s’agit d’Hanouka, la fête juive des Lumières. Garant des lois, et de leur esprit si l’on peut dire vu le sujet, le chef de l’Etat aurait splendidement ignoré celle sur la laïcité, pourtant omniprésente dans le débat public hexagonal et à deux jours de sa date anniversaire – elle a été adoptée le 9 décembre 1905.