Image: Shutterstock
La Floride adopte, mardi, une loi interdisant aux femmes et aux filles transgenres de participer à des compétitions féminines sportives dans des lieux publics.
02.06.2021, 10:3902.06.2021, 16:24
Au moment où débute aux Etats-Unis le «mois des fiertés», célébrant les droits des personnes homosexuelles, lesbiennes, bisexuelles et transgenres, le gouverneur républicain de la Floride Ron DeSantis, signe une nouvelle loi contre les personnes ayant changé de genre.
Celle-ci interdit aux femmes et aux filles transgenres de participer à des compétitions sportives féminines. Cette mesure entre en vigueur dès le 1er juillet, dans tous les établissements publics de l'Etat.
«En Floride, les filles vont pratiquer des sports de filles et les garçons des sports de garçons. Nous allons nous baser sur la biologie et non pas sur l'idéologie quand il s'agit de faire du sport. La mesure impose aux filles et aux jeunes femmes d'indiquer leur sexe biologique, à l'aide de leur certificat de naissance, pour s'inscrire dans une équipe. Nous pensons qu'il est essentiel de préserver l'intégrité de ces compétitions.»
Ron DeSantis, gouverneur républicain de la Floride
Une action en justice pour contrer cette loi
Sans surprise, cette loi a fait réagir. L'élu démocrate, homosexuel et latino Carlos Smith a par exemple écrit sur Twitter:
«Effroyable. Cela nourrit la transphobie et met en danger des enfants vulnérables sans raison»
L'association de défense des droits des personnes LGBTQ The Human Rights Campaign a fait part de son intention de contester l'adoption de cette loi devant les tribunaux.
La Floride devient le dernier Etat en date à prendre ce type de mesures, des textes comparables ayant été introduits ces derniers mois dans une vingtaine d'Etats républicains. (ats)
Entretien avec Alexia Cerenys
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Herzi Halevi demande à quitter ses fonctions en raison de sa «responsabilité» à déjouer la sanglante attaque du Hamas en 2023.
Le chef d'état-major de l'armée israélienne a démissionné mardi en reconnaissant sa responsabilité dans «l'échec» à empêcher l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, trois jours après le début d'un fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza.