Environ 2,5 tonnes d'uranium naturel ont disparu d'un site en Libye. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a transmis mercredi une déclaration:
L'AIEA précise qu'elle va mener des vérifications «complémentaires» pour «clarifier les circonstances de la disparition de cette matière nucléaire et sa localisation actuelle». Aucun détail n'est donné sur le site en question.
Depuis sa chute en 2011 après 42 années de dictature, le pays est enlisé dans une crise politique majeure, avec des pouvoirs rivaux basés dans l'Est et l'Ouest, une myriade de milices, des mercenaires disséminés dans le pays, sur fond d'ingérences étrangères.
Deux gouvernements se disputent le pouvoir, l'un installé à Tripoli (ouest) et reconnu par l'ONU, l'autre soutenu par l'homme fort de l'Est libyen, le maréchal Khalifa Haftar. (ats/jch)