Pour se donner une chance, l'institution a publié ce mardi sur internet des photos d'objets «ressemblant» à certaines pièces volées. Des pièces similaires, toujours présentes dans ses collections - comme, par exemple, un bracelet en or, une bague gravée ou encore un collier orné de fermoirs en forme de têtes de lion.
Les pièces volées sont de petits objets non exposés qui étaient conservés dans les réserves du musée. «Environ 2000» d'entre elles ont été dérobées ces dernières années, selon son président George Osborne. Une découverte aux allures de déflagration qui a entrainé la démission de son directeur, Hartwig Fischer, cet été.
La «grande majorité» faisait partie du département de la Grèce et de Rome, selon le British Museum. Essentiellement des bijoux, des pierres semi-précieuses et de la verrerie. Toutefois, sur les conseils d'experts, le musée ne les identifie et ne les décrit pas précisément.
Le musée demande à toute personne qui «pense être ou avoir été en possession d'objets appartenant au British Museum, ou qui détiendrait toute information» susceptible de l'aider, de contacter l'institution.
Jusqu'à présent, «60 objets ont été récupérés, et 300 autres identifiés devraient être restitués sous peu», a précisé le musée dans un communiqué. L'institution avait indiqué mi-août avoir renvoyé un employé, tandis que la police de Londres a précisé avoir interrogé un homme, sans le nommer, mais n'avoir lancé aucune poursuite en l'état.
Il indique aussi avoir inscrit les objets volés sur le Registre des oeuvres d'art perdues, une base de données internationale utilisée par les personnes travaillant dans le milieu de l'art, les collectionneurs, les assureurs, ou encore les forces de police.
A voir si ce nouvel appel permettra de lever totalement le voile sur ces disparitions aussi tragiques que mystérieuses. (mbr/ats)