International
Mexique

Mexique: 26 corps retrouvés dans des fosses clandestines

26 corps retrouvés dans des fosses clandestines au Mexique

L'Etat de Colima, sur la côte pacifique, est un point-clé sur la route du trafic de drogue.
L'Etat de Colima, sur la côte pacifique, est un point-clé sur la route du trafic de drogue.Image: sda
Les fouilles se poursuivent et les autorités n'excluent pas la présence d'autres restes.
28.04.2023, 06:0228.04.2023, 07:25
Plus de «International»

Au moins 26 cadavres ont été retrouvés dans des fosses clandestines au Mexique, dans l'Etat de Colima (ouest), ont informé jeudi les autorités locales.

«Dix fosses clandestines ont été localisées jusqu'à présent, et les restes humains et ossements de 26 personnes ont été retrouvés»
Héctor Javier Peña, responsable du bureau du procureur spécia

Les restes ont été localisés à l'aide de drones et de chiens à Cerro de Ortega, dans la municipalité de Tecoman, où ont été identifiés de nombreux enterrements clandestins depuis 2018.

L'Etat de Colima, sur la côte pacifique, est un point-clé sur la route du trafic de drogue: les ports sont utilisés par les trafiquants pour faire passer des drogues ou des substances telles que le fentanyl, un opioïde synthétique qui peut être jusqu'à 50 fois plus puissant que l'héroïne.

Le Mexique a enregistré plus de 340 000 assassinats et environ 100 000 disparus, la plupart attribués aux groupes criminels, depuis le lancement fin 2006 d'une offensive contre les trafiquants de drogue. (ats/jch)

Une touriste grimpe sur une pyramide maya et se fait huer par la foule
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
«Trump utilise des mots nazis»: On a rencontré le traducteur de Mein Kampf
«Grand remplacement», «immigration de peuplement», «vermines», ces termes racistes utilisés par Eric Zemmour, le Rassemblement National ou Donald Trump ont déjà été employés durant la période la plus sombre de notre histoire. Pour Olivier Mannoni, germaniste et traducteur de Mein Kampf, notre langue a été inondée par le fascisme. Rencontre.

Olivier Mannoni est journaliste, auteur, mais surtout traducteur et spécialiste des textes du IIIe Reich. Invité cette semaine par la section d'Allemand de l'Université de Lausanne, il a présenté un séminaire tout public intitulé «Traduire Mein Kampf : un livre de haine». Comment traduire cette œuvre majeure qui a forgé la pensée nazie? Retrouve-t-il des similitudes entre le langage d'Hitler et la rhétorique politique actuelle? Entretien.

L’article