
Les Etats-Unis vont évaluer leur politique de fermeture des frontières «semaine après semaine».Image: sda
Bien que les vols en direction des Etats-Unis ne sont autorisés que depuis le 8 novembre, le variant Omicron pousse Washington à réévaluer l'ouverture de ses frontières.
01.12.2021, 04:3701.12.2021, 06:29
Les Etats-Unis vont évaluer leur politique de fermeture des frontières «semaine après semaine», en fonction de l'évolution des connaissances sur le nouveau variant Omicron du coronavirus, a indiqué mardi le président américain Joe Biden. Elles sont déjà fermées aux voyageurs de huit pays d'Afrique australe:
«Nous allons en apprendre beaucoup plus dans les prochaines semaines sur la mortalité de ce virus, sur sa propagation»
«Ne pas faire comme Trump»
Le président américain a aussi été interrogé sur les restrictions qui avaient été imposées par son prédécesseur à la Maison-Blanche Donald Trump aux voyageurs venus d'Europe à partir du printemps 2020, au grand dam des alliés européens des Etats-Unis.
«A la différence de Trump, je ne prends pas nos alliés par surprise»
Le président américain Joe Biden
Les Etats-Unis interdisent depuis lundi l'entrée sur leur territoire de personnes venant d'Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de Namibie, du Lesotho, d'Eswatini, du Mozambique et du Malawi.
Joe Biden avait alors indiqué ne pas envisager d'autres restrictions aux voyages, tandis que le nouveau variant a depuis été détecté dans bien d'autres pays.
L'OMS opposée aux interdictions de voyage
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a jugé que les interdictions de voyage étaient inutiles et qu'elles n'empêcheraient pas la propagation du variant Omicron:
«Les interdictions générales de voyager font peser une lourde charge sur les vies et les moyens de subsistance. Ces mesures peuvent avoir un impact négatif sur les efforts de santé mondiaux pendant une pandémie, en dissuadant les pays de signaler et de partager les données épidémiologiques et de séquençage.»
Par ailleurs, l'OMS exhorte surtout les personnes âgées de 60 ans ou plus, et celles ayant des comorbidités augmentant le risque de Covid-19 grave (par exemple maladie cardiaque, cancer et diabète), de reporter leur voyage dans les zones de transmission locale» du coronavirus. (ats/jch)
Pour sa réélection, le président américain devra à nouveau se présenter avec Kamala Harris comme partenaire. La vice-présidente n'est, cependant, pas très appréciée.
Une enquête commandée par le Washington post et Abc a récemment fait la une des journaux. Elle affirme que Donald Trump et Ron DeSantis battraient actuellement Joe Biden lors des prochaines élections présidentielles. La raison? L'âge du président, selon les personnes interrogées. Car si Joe Biden est réélu, il aura 86 ans à la fin de son deuxième mandat.