Joe Biden, volontariste, a assuré mardi que la première puissance mondiale était «prête» face à la déferlante du variant Omicron.Image: sda
La dernière stratégie du président américain Joe Biden, face au variant Omicron, contraste avec les décisions plus sévères prises au sein de l'Union européenne ces derniers jours.
22.12.2021, 04:3422.12.2021, 06:56
L'Europe multiplie les restrictions et les avertissements, quand les Etats-Unis refusent de «paniquer»: un Joe Biden volontariste a assuré, mardi, que la première puissance mondiale était «prête» face à la déferlante du variant Omicron.
«Je sais que vous êtes fatigués. Je sais que vous en avez assez. Nous voulons tous que ce soit fini, mais nous sommes encore en plein dedans. Et nous sommes à un moment critique. Nous avons plus d'outils que nous n'en avons jamais eu. Nous sommes prêts.»
Joe Biden
Pas de panique
Comme il l'avait dit il y a quelques semaines déjà, le président américain a répété, à l'adresse des quelque 70% d'Américains totalement ou partiellement vaccinés:
«Nous ne devons pas paniquer»
Le démocrate, dont les leviers au niveau fédéral sont de toute façon limités, a appelé à garder les écoles ouvertes et promet que les Etats-Unis ne revivront pas le printemps 2020. Voici les principales annonces faites lors de sa dernière allocution:
- Le gouvernement fédéral américain va distribuer 500 millions de tests gratuits à partir du mois de janvier - à voir si cela calmera les critiques récurrentes sur les insuffisances du dépistage aux Etats-Unis, où les files s'allongent chaque jour devant les centres de test;
- Washington va aussi mobiliser, au cas où ce serait nécessaire, un millier de médecins et infirmières de l'armée pour venir à la rescousse des hôpitaux, et augmenter encore la capacité de vaccination.
Et les personnes non vaccinées?
Pour le reste, «les personnes non vaccinées sont responsables de leurs propres choix», a lancé le président du pays le plus endeuillé au monde par la pandémie. En reconnaissant, toutefois, que ces choix avaient été influencés par une «dangereuse désinformation» à la télévision et sur les réseaux sociaux.
Sur les voyages internationaux également, Joe Biden se distingue. Il a dit «envisager» la levée de l'interdiction d'entrée sur le territoire américain, qui concerne huit pays africains où Omicron avait commencé à circuler. (ats/jch)
La direction de la prestigieuse école parisienne a décidé la fermeture de ses principaux locaux en raison d'une nouvelle occupation par des étudiants mobilisés pour Gaza, au moment où le gouvernement redouble de vigilance face aux actions sur les campus français.
«Suite au vote de l'occupation des étudiants, les bâtiments du 25, 27, 30, rue Saint-Guillaume et du 56, rue des Saints-Pères, resteront fermés demain, vendredi 3 mai. Nous invitons à rester en télétravail», indique un message aux salariés, envoyé ce jeudi soir par la direction des Ressources humaines de Sciences Po Paris.