Face à Omicron, le plan de Biden est à l'opposé de celui de l'Europe
L'Europe multiplie les restrictions et les avertissements, quand les Etats-Unis refusent de «paniquer»: un Joe Biden volontariste a assuré, mardi, que la première puissance mondiale était «prête» face à la déferlante du variant Omicron.
Pas de panique
Comme il l'avait dit il y a quelques semaines déjà, le président américain a répété, à l'adresse des quelque 70% d'Américains totalement ou partiellement vaccinés:
Le démocrate, dont les leviers au niveau fédéral sont de toute façon limités, a appelé à garder les écoles ouvertes et promet que les Etats-Unis ne revivront pas le printemps 2020. Voici les principales annonces faites lors de sa dernière allocution:
- Le gouvernement fédéral américain va distribuer 500 millions de tests gratuits à partir du mois de janvier - à voir si cela calmera les critiques récurrentes sur les insuffisances du dépistage aux Etats-Unis, où les files s'allongent chaque jour devant les centres de test;
- Washington va aussi mobiliser, au cas où ce serait nécessaire, un millier de médecins et infirmières de l'armée pour venir à la rescousse des hôpitaux, et augmenter encore la capacité de vaccination.
Et les personnes non vaccinées?
Pour le reste, «les personnes non vaccinées sont responsables de leurs propres choix», a lancé le président du pays le plus endeuillé au monde par la pandémie. En reconnaissant, toutefois, que ces choix avaient été influencés par une «dangereuse désinformation» à la télévision et sur les réseaux sociaux.
Sur les voyages internationaux également, Joe Biden se distingue. Il a dit «envisager» la levée de l'interdiction d'entrée sur le territoire américain, qui concerne huit pays africains où Omicron avait commencé à circuler. (ats/jch)
