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L'OMS licencie un employé accusé d'agressions sexuelles

L'OMS licencie un médecin accusé d'agressions sexuelles depuis 2017

Le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.Image: sda
L'organisation fait déjà l'objet de nombreuses critiques concernant sa gestion d'accusations similaires par ses équipes au Congo, lors de l'épidémie d'Ebola.
25.04.2023, 05:0825.04.2023, 07:50
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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé lundi avoir limogé un haut responsable de la division des maladies non transmissibles, le médecin fidjien Temo Waqanivalu, pour agression sexuelle à la suite de trois accusations portées contre lui ces dernières années.

En janvier dernier, une célèbre agence de presse l'a désigné comme l'auteur présumé d'une affaire largement médiatisée d'agression sexuelle présumée lors du Sommet mondial de la santé à Berlin en octobre dernier:

«Une jeune médecin britannique, Rosie James, a tweeté à l'époque qu'elle avait été agressée sexuellement par un membre du personnel de l'OMS lors de la réunion»
Extrait de l'article par l'agence Associated Press (AP)

Le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a personnellement répondu à la publication de la jeune femme, se disant «horrifié» par les accusations et offrant son aide, soulignant que l'organisation avait «une tolérance zéro pour les agressions sexuelles».

Toujours selon le média américain, le Docteur Waqanivalu avait été mis en cause dans une affaire similaire en 2018.

En octobre dernier, lorsque cette accusation a été rendue publique, il cherchait à obtenir un poste à responsabilité avec l'agence en Asie, selon le rapport.

Troisième accusation

Plus tôt ce mois-ci, le Financial Times a déclaré avoir découvert une troisième accusation contre lui, remontant à un événement survenu en 2017.

Invitée à confirmer ces informations, l'OMS a déclaré que, puisque «les enquêtes et les processus administratifs connexes sont confidentiels», elle ne pouvait fournir aucun autre détail sur l'affaire, tout en ajoutant:

«Le Docteur Waqanivalu est resté en congé administratif pendant l'enquête.»

Le processus de réforme en cours de l'organisation, dont le siège se trouve à Genève, intervient après que cette dernière a fait l'objet de critiques massives concernant sa lenteur à répondre aux allégations d'exploitation et d'abus sexuels par des travailleurs humanitaires envoyés en RDCongo lors de l'épidémie d'Ebola de 2018-2020. (ats/jch)

L'agression de cette femme dans un fitness est glaçante
Video: watson
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