«Je ne crois pas que je puisse conserver le même rythme de voyage qu'auparavant. Je crois qu'à mon âge, et avec ces limites, je dois me ménager pour pouvoir servir l'Eglise, ou au contraire penser à la possibilité de me mettre de côté», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse dans l'avion le ramenant de son voyage au Canada, dans la nuit de vendredi à samedi.
«En toute honnêteté, ce n'est pas une catastrophe. On peut changer de pape. Ce n'est pas un problème. Mais je crois que je dois me limiter un peu, avec ces efforts», a ajouté le pape devant les journalistes au retour de son 37e voyage international depuis son élection en 2013. Il ajoute:
Il a confié qu'il «essaierait de continuer à voyager, à être proche des gens, parce que c'est un moyen de servir, la proximité». Lors de cette visite de six jours, le pape s'est déplacé surtout en fauteuil roulant et est apparu affaibli, mais a toutefois salué la foule à bord de la «papamobile».
Jorge Bergoglio a par ailleurs écarté la possibilité d'une intervention chirurgicale, confiant garder des «séquelles» de l'anesthésie subie en juillet 2021 lors de son opération au colon.
Le pontife argentin a également renouvelé son désir de se rendre à Kiev, sans plus de détails, et confirmé le projet d'un déplacement au Kazakhstan en septembre, pour participer à un sommet de hauts responsables religieux.
Il a également indiqué qu'il se rendrait au Soudan du Sud «avant» d'aller en République démocratique du Congo (RDC), alors qu'il devait visiter les deux pays début juillet lors d'un même voyage, reporté sine die en raison de son état de santé.
Au sujet d'une éventuelle renonciation, à l'image de son prédécesseur Benoît XVI, le pape a répété que la porte était «ouverte».
(chl/ats)