«Je suis avec inquiétude ce qui se passe en Equateur», a dit le pape juste après sa traditionnelle prière dominicale de l'Angelus, prononcée depuis la fenêtre du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre.
«J'encourage toutes les parties à abandonner la violence et les positions extrémistes», a-t-il ajouté, «apprenons (que) la paix sociale ne peut être trouvée que par le dialogue, bientôt je l'espère».
Le souverain pontife, âgé de 85 ans, a souhaité qu'une attention particulière soit portée aux «populations marginalisées et aux plus pauvres, mais toujours dans le respect des droits de tous et des institutions du pays».
L'Assemblée nationale de l'Equateur a entamé un débat sur la destitution éventuelle du président Guillermo Lasso, alors qu'au moins cinq personnes ont été tuées et des centaines blessées depuis le début des manifestations.
Le pape François a par ailleurs fait état de la mort d'une religieuse italienne, soeur Luisa Dell'Orto, disant qu'elle avait été tuée samedi à Haïti, dans la capitale Port-au-Prince.
Elle «avait vécu là durant 20 ans, se consacrant avant tout au service des enfants des rues», a-t-il expliqué.
«Je confie son âme à Dieu et prie pour les Haïtiens, en particulier pour les plus jeunes afin qu'ils puissent avoir un avenir plus paisible sans misère et violence», a-t-il poursuivi, ajoutant que la religieuse «a fait de sa vie un don pour les autres allant jusqu'au martyre».
Le pape a également demandé à ceux qui l'écoutaient de ne pas oublier la guerre en Ukraine. (chl/ats)