Les Néerlandais ont vécu trois jours d'élections un peu particuliers. En effet, Covid oblige, ils sont allés déposer leur vote dans des endroits inhabituels. Ainsi, les musées et les salles de spectacles ont retrouvé du public (ils sont fermés jusqu'au 30 mars). Il a donc soufflé comme un air de liberté dans le pays, car des exceptions au couvre-feu (de 21heures à 4h30) étaient aussi prévues.
Les Pays-Bas, face au Covid ont multiplié les innovations. Il était ainsi possible de voter au drive-in à vélo (ça reste les Pays-Bas) ou en voiture. Ces trois jours d'exercice démocratique de longue haleine avaient pour but d'éviter les files et les attroupements.
Le scrutin, en lui-même, est considéré comme un test de la gestion de l'épidémie par le gouvernement. Le premier ministre sortant Mark Rutte – surnommé «Téflon» pour sa capacité à sortir indemne des crises politiques favori –, devrait décrocher un nouveau mandat. Son Parti populaire pour la liberté et la démocratie dirige une coalition de quatre formations avec l'Appel chrétien-démocrate, l'Union chrétienne et le D66 de centre-gauche. (ats/jah)