International
Pays-Bas

Geert Wilders renonce à devenir Premier ministre des Pays-Bas

Geert Wilders renonce à devenir Premier ministre des Pays-Bas

epa11134989 Party for Freedom (PVV) Geert Wilders prior to the negotiations to form new Dutch government in the Hague, the Netherlands, 07 February 2024. Negotiations to form new Dutch government cont ...
Geert Wilders a annoncé mercredi qu'il ne serait pas Premier ministre.Keystone
Près de quatre mois après les élections législatives de novembre, dont la large victoire de la droite a surpris tant les Pays-Bas que le reste de l'Europe, cette décision est une grande déception pour le mouvement.
13.03.2024, 23:40
Plus de «International»

Le dirigeant néerlandais d'extrême droite islamophobe Geert Wilders a annoncé mercredi qu'il ne serait pas Premier ministre. Il n'a pas obtenu le soutien des partis politiques avec lesquels il tente de former une coalition gouvernementale.

«Je ne peux devenir Premier ministre que si tous les partis de la coalition me soutiennent. Ce n'était pas le cas»
Geert Wildersx

Les médias néerlandais avaient peu avant l'annonce fait état d'une percée dans les négociations pouvant mener à la constitution d'un gouvernement «extra-parlementaire» ou de technocrates. Sa composition exacte doit encore être définie mais les chefs des quatre partis en pourparlers - y compris Wilders - devraient dans ce cas de figure rester députés.

«Les Néerlandais en premier»

«Je voudrais un cabinet de droite. Moins d'asile et d'immigration. Les Néerlandais en premier», a déclaré le leader d'extrême droite:

«L'amour pour mon pays et mes électeurs est grand et plus important que ma propre position»
Geert Wilders

Le parti d'extrême droite avait stupéfié les Pays-Bas et le reste de l'Europe en obtenant une large victoire aux législatives en novembre. Mais dans le système politique néerlandais très fragmenté, où aucun parti n'est assez fort pour gouverner seul, l'annonce des résultats marque généralement le début de mois de tractations.

Une impasse

Mais les tractations dans ce sens ont fini dans une impasse en février: le chef du parti socialiste, Pieter Omtzigt, s'est brusquement retiré des négociations, invoquant l'état lamentable des finances publiques néerlandaises.

Ce dernier avait auparavant fait part de préoccupations concernant le manifeste du parti de Geert Wilders, un texte à caractère climato-sceptique et islamophobe, qui préconise notamment l'interdiction des mosquées et du Coran ainsi que la sortie de l'UE des Pays-Bas.

L'ancien sénateur travailliste Kim Putters a alors été nommé pour superviser les pourparlers. Il a réussi à ramener les chefs des quatre partis en conflit à la table des négociations.

Par conséquent, Mark Rutte reste à son poste de Premier ministre en attendant la constitution d'un nouveau gouvernement mais fait dans le même temps figure de favori pour diriger l'Otan. Depuis les élections, le soutien à droite n'a fait que se renforcer, selon les sondages. (ats/jch)

Ils n'auraient pas du faire ça
Video: watson
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
«Des avions de combat et des navires chinois tournent autour de Taïwan»
Taïwan demande à l'Occident de soutenir l'Ukraine, car si Poutine gagne, ça encouragerait la Chine à attaquer. Entretien avec David Huang représentant de l'île en Suisse.

David Huang critique la pression croissante de la Chine sur Taïwan. Le représentant de l'île en Suisse (il n'y a pas d'ambassade officielle) demande à l'Occident de soutenir l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie. En effet, si Poutine l'emporte, le diplomate craint que cela donne des ailes à Pékin et pousse le régime à s'emparer de son pays.

L’article