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Au Pérou, toute la famille du président est accusée de corruption

Au Pérou, toute la famille du président est accusée de corruption

epa10105987 Protesters against the government of the president of Peru, Pedro Castillo, remain outside the Office of the Prosecutor of the Nation in Lima, Peru, 04 August 2022. Castillo declared to th ...
Des manifestants qui dénoncent les nombreuses dérives de la famille du président du Pérou, Pedro Castillo.Image: sda
Le président Castillo est un ex-enseignant rural et syndicaliste de 52 ans, qui a déjà dû faire face à deux tentatives de destitution par le Parlement.
11.08.2022, 04:4511.08.2022, 06:35
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La belle-soeur du président péruvien Pedro Castillo, Yenifer Paredes, s'est livrée mercredi à la justice, après des perquisitions sans précédent au palais présidentiel et au domicile du chef de l'Etat. Elle était recherchée par la police dans le cadre d'une affaire de corruption.

«Nous sommes à l'intérieur des bureaux du parquet», a confirmé l'avocat de Yenifer Paredes à la radio locale RPP. Quelques heures plus tôt, la police avait perquisitionné au domicile privé de Castillo à Chugur à la recherche de sa belle-soeur, au lendemain d'une autre perquisition au palais présidentiel à Lima.

Le président péruvien fait lui-même l'objet de cinq enquêtes, notamment pour corruption, mais ces affaires sont distinctes de celle impliquant sa belle-sœur.

Descente de police dénoncée

Mardi, la cour supérieure de justice avait autorisé la demande de perquisition du procureur au palais présidentiel, car Yennifer Paredes, qui considère le président Castillo et son épouse comme ses «parents», avait indiqué trois adresses sur ses documents officiels.

La belle-sœur avait déjà été convoquée pour témoigner devant le ministère public et comparaître devant une commission de contrôle du Parlement péruvien à la mi-juillet.

Le président Castillo, en fonction depuis un an, avait fustigé mardi soir un «raid illégal» contre son palais ayant pour but, selon lui, de l'écarter du pouvoir. Il avait accusé de complicité l'opposition de droite au Parlement unicaméral.

En juillet, le dirigeant était crédité par un sondage Ipsos de 74% d'opinions défavorables dans sa gestion du pays, qui a vu trois Premiers ministres et sept ministres de l'Intérieur se succéder en un peu plus d'un an. (ats/jch)

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