International
Planète

Thomas Pesquet et six autres astronautes sont prêts pour la Lune

Thomas Pesquet et six autres astronautes sont prêts pour la Lune

L'astronaute français Thomas Pesquet.
L'astronaute français Thomas Pesquet.Image: sda
L'agence spatiale européenne a présenté mercredi son équipe de sept astronautes prêts à s'entraîner pour partir explorer la Lune dans le cadre du programme américain Artémis. Seul l'un d'entre eux pourrait fouler la surface lunaire.
22.09.2022, 05:1723.09.2022, 06:23
Plus de «International»

Tous les sept, soit le Français Thomas Pesquet, les Allemands Alexander Gerst et Matthias Maurer, les Italiens Luca Parmitano et Samantha Cristoforetti, le Danois Andreas Mogensen et le Britannique Tim Peake, ont effectué au moins une mission en orbite à bord de la station spatiale internationale (ISS).

Ils représentent «l'équivalent de 4,5 années en orbite, et 98 heures de sorties extravéhiculaires», a expliqué Philippe Willekens, responsable de l'ESA. Parmi eux, seuls trois seront sélectionnés pour le Lunar Gateway, la future station en orbite lunaire, et un seul pour marcher sur le sol lunaire, d'ici à la fin de la décennie. Mais l'ESA n'a pas encore choisi.

L'ESA, dont fait partie la Suisse, participe au programme américain de retour sur la Lune d'Artémis, notamment avec son module de service ESM placé sous la capsule Orion de la première mission qui doit décoller prochainement, sans astronaute à bord.

Un véhicule habité européen

Pour les prochains vols d'Artémis, habités cette fois, l'agence européenne a d'ores et déjà négocié l'envoi de trois de ses astronautes vers le Lunar Gateway.

Puis, si l'expérience réussit, «il y aura un heureux élu», qui pourrait fouler la surface lunaire, a expliqué à l'AFP David Parker, directeur de l'exploration humaine et robotique à l'ESA.

Le Français Thomas Pesquet s'est dit «enthousiasmé» par le concept de véhicule habité européen Susie, qu'ArianeGroup doit présenter à la fin novembre.

«Un Européen sur la Lune serait quelque chose d'inspirant pour l'Europe, un signe fort pour dire: 'Voilà, on tient notre place dans le monde spatial et d'une manière coopérante'»
Thomas Pesquet

L'entraînement des astronautes se développe, notamment au centre européen des astronautes à Cologne en Allemagne, où se construit un simulateur de la surface sélène et sa poussière «si agressive», a-t-il détaillé. (ats/jch)

Mexico a tremblé pour la troisième fois un 19 septembre
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
2 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
2
Pour ces Russes, le méga-défilé de Poutine a un goût amer
Entre ferveur patriotique et difficultés de la vie quotidienne, des habitantes de Ivanteïevka, en banlieue de Moscou, s'apprêtent à commémorer un 9-Mai particulier.

«Nos pères ont combattu et nous vivons dans ces baraques», se lamente Tamara, en montrant sa maison délabrée d'Ivanteïevka, près de Moscou. La Russie célèbre en grande pompe les 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie, mais la retraitée a du mal à joindre les deux bouts. «Nos autorités n'ont aucune honte», s'écrie Tamara, 65 ans.

L’article