Le Parlement albanais a voté, mercredi, la destitution d'Ilir Meta, accusé d'avoir violé la Constitution. Il n'est, toutefois, pas encore tout à fait viré.
09.06.2021, 18:3609.06.2021, 18:39

Le président albanais Ilir Meta.Image: sda
Le Parlement albanais a voté, mercredi, la destitution du président du pays Ilir Meta. Pourquoi? Selon son rapport présenté mercredi, le président Meta «a violé 16 articles de la Constitution» en «s'engageant ouvertement lors d'élections législatives du 25 avril en faveur de l'opposition», «et il doit pour cette raison être démis de ses fonctions».
Ce qu'il s'est passé
Ilir Meta, qui exerce depuis 2017 les fonctions principalement honorifiques de chef de l'Etat, avait au cours de la campagne électorale échangé des piques avec le premier ministre Edi Rama, dont le Parti socialiste a remporté la victoire aux législatives d'avril. Il avait accusé Edi Rama d'autoritarisme et de corruption, des attaques rejetées par le premier ministre.
Des ennemis jurés
«Ilir Meta a trahi la mission de président de la République, il a humilié la Constitution, a effondré l'institution de garant de l'unité nationale et il a perdu le droit de rester à son poste»
Edi Rama, premier ministre
Ancien premier ministre et membre du Parti socialiste, Meta avait quitté cette formation pour former en 2004 le Mouvement socialiste d'intégration. Il est devenu l'ennemi juré d'Edi Rama.
Et maintenant?
La destitution n'est, toutefois, pas définitive et Ilir Meta, 52 ans, exercera ses fonctions en attendant l'avis de la Cour constitutionnelle qui doit se prononcer dans un délai de trois mois. Ilir Meta avait déjà fait savoir auparavant qu'il entendait rester à son poste jusqu'au dernier jour du mandat, à savoir le 24 juillet 2022. (jah/ats)
Encore quelques surdoués de l'Euro
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Pedro González López, dit Pedri, est un brillant élève de la Masia, le centre de formation du Barça. A 18 ans, il est déjà en équipe d'Espagne. Poste: milieu offensif.
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