Aux côtés de Joe Biden (au centre) lors de la signature à la Maison Blanche se trouvaient sa vice-présidente Kamala Harris, première femme noire à occuper ce poste aux Etats-Unis (à gauche), et Michelle Duster, descendante de la journaliste et militante noire Ida B. Wells (à droite).Image: sda
La proposition de loi avait été adoptée début mars par les parlementaires américains, après plus d'un siècle de tentatives avortées.
30.03.2022, 05:4330.03.2022, 07:34
Le président américain Joe Biden a signé mardi la loi faisant du lynchage - ces exécutions sommaires devenues symboles du passé raciste des Etats-Unis - un crime fédéral.
La législation prévoit une peine de jusqu'à 30 ans d'emprisonnement pour ce crime, et elle porte le nom d'Emmett Till, un adolescent noir torturé et tué en 1955 dans le Mississippi, Etat du Sud du pays, dont le nom a marqué la lutte pour les droits civiques.
En parlant d'Emmett Till:
Aux côtés de Biden lors de la signature à la Maison Blanche se trouvaient sa vice-présidente Kamala Harris, première femme noire à occuper ce poste aux Etats-Unis, et Michelle Duster, descendante de la journaliste et militante noire Ida B. Wells:
«Les lynchages, c'était de la terreur à l'état pur. La haine raciale n'est pas un vieux problème. C'est un problème persistant et qui ne part jamais, il se cache.»
Le président américain en a profité pour rappeler les meurtres en public de personnes pour la plupart noires, souvent devant des foules blanches enthousiastes.
Harris a elle aussi prévenu que «les actes de terreur basés sur la race se produis(aient) toujours dans notre pays». (ats/jch)
Aveugle, cette ado marque un panier au basket
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Un tribunal italien rend on verdict dans le procès d'un étudiant qui avait poignardé à mort son ex-petite amie, Giulia Cecchettin. Un crime qui avait déclenché une vague de manifestations et jeté un éclairage sinistre sur les féminicides dans la péninsule.
Le parquet a requis la réclusion à perpétuité contre Filippo Turetta, un étudiant de 22 ans, pour le meurtre en novembre 2023 de Giulia Cecchettin également âgée de 22 ans, poignardée à mort. Le tribunal rendra son verdict après 15h00, en présence de l'accusé.