Cela fait des années que le physique de l'actuel maire du Havre, Edouard Philippe, fait l'objet de toutes les spéculations et de tous les commentaires: après les élégantes variations de couleur de sa barbe, passée du noir au blanc, c'est l'absence totale des sourcils sur le front d'Edouard Philippe qui ont suscité de nombreuses interrogations.
Samedi dernier, l'ancien Premier ministre s'est confié sur ces transformations physiques très scrutées. Il avait déjà révélé à Paris Match, en 2020, être atteint du vitiligo, une malade auto-immune «sans gravité, ni douloureuse, ni contagieuse», à l'origine des taches blanches de sa barbe.
«Je ne pouvais pas le planquer, ma barbe devenait blanche!», a confirmé l'intéressé, samedi, dans un long entretien au Parisien.
Outre l'aggravation de sa maladie quand il officiait à Matignon, le ministre a confié ce week-end être atteint d’une seconde maladie auto-immune, l’alopécie: «Et donc, très récemment, mes sourcils sont tombés.» Manifestement, s'il a perdu ses sourcils, le politicien a conservé son sens de l'humour:
«C’est visible, cela peut arriver à tout âge. Il y a des gens pour qui c’est plus visible encore que pour moi, d’ailleurs! Mais ce n’est ni douloureux, ni dangereux, ni contagieux», rassure Edouard Philippe, avant de conclure: «Je suis en pleine forme, je fais de la boxe deux fois par semaine. Et croyez-moi, je me sens bien dans ma peau!»
Bien dans ses baskets et fier de son look, en effet, au point de glisser une pique à Bruno Le Maire, actuel ministre des finances, sur la fameuse polémique du col roulé.
Revenant sur les efforts faits de sa ville du Havre pour économiser l’énergie, il décoche: «C’est peu spectaculaire, moins que le col roulé, mais c’est très efficace et excellent pour la planète.»
Toutefois, une autre perspective a peut-être jeté un froid sur la semaine d'Edouard Philippe: sa convocation devant la Cour de justice de la République (CJR) dans le cadre de l'enquête sur la gestion de l'épidémie de Covid-19. A l'issue de cette audition qui aura lieu le 24 octobre, il pourrait être mis en examen ou placé sous le statut de «témoin assisté». (mbr)