Donald Trump, cherchant à consolider son emprise sur le parti républicain avant les législatives de novembre, est allé faire campagne samedi en Alaska pour Sarah Palin, cette figure du populisme américain qui, selon bien des observateurs, lui a ouvert la voie.
Sans surprise, l'ancien président des Etats-Unis a continué d'entretenir le mystère sur sa candidature en 2024 et à marteler sa théorie complotiste d'une victoire volée par Joe Biden à la dernière présidentielle:
Il était venu soutenir Sarah Palin, l'ancienne gouverneure de l'Etat américain septentrional, l'une des toutes premières figures du mouvement populiste et anti-élites dont Donald Trump s'est fait le champion.
Palin a joué un rôlé-clé dans le virage populiste du Parti républicain au cours des dix dernières années, destiné à ravir les suffrages de l'électorat populaire blanc aux démocrates, le parti de l'actuel président Joe Biden.
Cette conservatrice chrétienne s'était brusquement retrouvée sous les projecteurs lorsqu'elle avait été choisie par le candidat républicain à la présidence John McCain comme sa candidate à la vice-présidence lors des élections de 2008.
Son ascension a, selon de nombreux observateurs, ouvert la voie à l'ascension de Donald Trump vers la Maison Blanche, qu'il a conquise huit ans plus tard.
Sarah Palin a raconté au public qu'elle l'avait soutenu dès le début de sa campagne en 2016, parce que le milliardaire new-yorkais l'avait lui aussi épaulée auparavant:
La totalité des 435 membres de la Chambre des représentants américaine doit être renouvelée lors des élections de mi-mandat le 8 novembre prochain.
Donald Trump tente de consolider son emprise sur le Parti républicain en soutenant, lors de primaires, les candidats qui lui sont favorables face à ceux de la droite républicaine plus modérée, avec un succès pour l'instant mitigé.
Le 45e président américain est aussi venu soutenir la candidate Kelly Tshibaka, qui souhaite détrôner Lisa Murkowski, l'une des rares sénatrices républicaines à avoir voté en faveur de la destitution de Donald Trump en janvier 2021, à la suite de l'assaut du Capitole.
Dans son discours, le milliardaire a pilonné Lisa Murkowski, souligné la bonne santé de l'économie sous son mandat, s'est félicité des récentes décisions de la Cour suprême et a fustigé l'«échec retentissant» de la présidence de Joe Biden. (ats/jch)