
Des piétons portent un masque contre la pollution à Pékin en mars 2015.keystone
Une étude dresse le bilan des décès liés à la mauvaise qualité de l'air ou des polluants chimiques. La situation ne s'est pas améliorée depuis 2015.
18.05.2022, 08:3018.05.2022, 11:11
La pollution était responsable de la mort prématurée de neuf millions de personnes en 2019, selon une étude de la commission sur la pollution et la santé, publiée dans la revue Lancet. Le bilan ne s'est pas amélioré par rapport à 2015, principalement à cause de la mauvaise qualité de l'air et des polluants chimiques, notamment le plomb.
La pollution et les déchets créés par les humains rejetés dans l'air, l'eau et le sol tuent rarement directement, mais sont à l'origine de graves maladies du cœur, de cancers, de problèmes respiratoires ou de diarrhées aiguës.
«Les effets sur la santé restent énormes et les pays à faible et moyen revenus en subissent le poids»
Richard Fuller, codirecteur de la commission
Ils concentrent en effet 92% de ces décès et la majeure partie des pertes économiques qui en découlent. «L'attention et le financement n'ont que très peu augmenté depuis 2015, malgré une hausse des préoccupations en matière de pollution et de ses effets sur la santé», précise-t-il.
«L'effet de la pollution sur la santé reste bien plus important que celui de la guerre, du terrorisme, de la malaria, du VIH, de la tuberculose, des drogues et de l'alcool, et le nombre de morts rivalise avec ceux causés par le tabac.»
En 2019, 6,7 millions des morts prématurées sont attribuables à la pollution de l'air, 1,4 million à la pollution de l'eau, 900 000 au saturnisme. Aujourd'hui, les particules fines et l'ozone dans l'air, l'exposition au plomb, à des éléments carcinogènes dans le cadre de son travail ou encore les pollutions chimiques dans l'environnement gagnent du terrain, surtout en Asie. (sda/ag)
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