
Des partisans du candidat Zemmour.Image: sda
C'était dimanche, le premier meeting du candidat controversé d'extrême droite, Eric Zemmour, en région parisienne. La salle n'était pas pleine et à l'extérieur, ses opposants ont manifesté.
05.12.2021, 17:5105.12.2021, 18:18
Agitant des drapeaux français, criant «Zemmour président!», des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche, en région parisienne, pour le premier meeting du nouveau candidat d'extrême droite à la présidentielle, Eric Zemmour.
L'ambiance s'électrisait au fur et à mesure de l'attente de l'arrivée du candidat, devant 13 000 personnes réunies, selon les organisateurs, dans l'immense hall du Parc des Expositions de Villepinte, dans le nord de Paris où 15 000 partisans étaient espérés. Quelque minutes avant le discours du candidat, toutes les chaises des 12 000 installées dans l'immense hall n'étaient pas occupées, a constaté l'AFP.
Un clip d'une vingtaine de minutes, retraçant les derniers mois de la tournée littéraire d'Eric Zemmour et de ses principales déclarations, était projeté avant l'arrivée du candidat. Des journalistes d'une émission télévisée, connue pour son ton acerbe et ironique, ont été hués par le public, a constaté l'AFP.
Un important dispositif de sécurité a été déployé aux abords du lieu du meeting, et plus d'une centaine de manifestants anti-Zemmour, protestant contre «le racisme, le négationnisme, l'homophobie» du candidat ont été dispersés par les forces de l'ordre.
Quelle est l'origine du doigt d'honneur? On vous raconte!
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Pourquoi l'entretien téléphonique entre Karin Keller-Sutter et Donald Trump a-t-il échoué? Quelle tactique la Suisse peut adopter pour redresser la situation? Daniel Ames, professeur de stratégie de négociation à New York, connaît bien le fonctionnement du milliardaire républicain.
La conversation entre la présidente de la Confédération suisse et Donald Trump a tourné à l'esclandre: il s'est senti sermonné et a critiqué par la suite le manque d'écoute de son interlocutrice. Trump a-t-il simplement joué un jeu de pouvoir?Daniel Ames: On ignore comment la conversation s'est déroulée, précisément. Mais il y a un double déséquilibre dans cet échange. D'une part, en termes de pouvoir: les
Etats-Unis sont beaucoup plus grands et tous les autres pays cherchent à accéder à leur marché; le scénario classique de David contre Goliath. D'autre part, il y a un déséquilibre psychologique: l'approche des Etats-Unis repose avant tout sur une logique de somme nulle.