Le prince britannique Andrew (62 ans) a de nouveau fait les gros titres négatifs vendredi. Comme l'a annoncé l'agence de presse PA, le nom du deuxième fils aîné de la reine Elizabeth II (95 ans) a été cité lors d'une procédure judiciaire à la Haute Cour de Londres dans le cadre du détournement présumé de l'équivalent de 45 millions d'euros par un homme d'affaires turc.
Andrew et son ex-femme Sarah Ferguson auraient reçu, à l'instigation de l'homme d'affaires, des sommes importantes provenant de la fortune d'une millionnaire turque. Cette dernière avait fui son pays pour des raisons politiques et avait, selon ses dires, chargé l'homme d'affaires de mettre son argent en sécurité. Elle porte désormais plainte à Londres pour obtenir la restitution de sa fortune.
L'homme d'affaires nie, toutefois, les accusations. Une porte-parole du prince Andrew a refusé, vendredi, de commenter l'affaire en invoquant la procédure en cours, comme l'a rapporté PA.
Ce n'est qu'à la mi-février qu'Andrew avait pu éviter une plainte pour abus aux Etats-Unis, grâce à un accord qui aurait coûté plusieurs millions. La plaignante Virginia Giuffre lui avait reproché d'avoir abusé d'elle à plusieurs reprises lorsqu'elle avait 17 ans. Andrew a rejeté ces accusations. Il avait toutefois déjà dû renoncer à ses grades militaires et à ses fonctions officielles au sein de la famille royale.
Lundi, le prince Andrew avait fait un premier pas vers un retour à la vie publique après avoir été discrédité par des accusations d'abus sexuels. La reine, désormais fragile, l'avait choisi pour l'accompagner à l'abbaye de Westminster lors du service commémoratif de son mari, le prince Philip, décédé l'an dernier à l'âge de 99 ans. Ce choix avait suscité un grand émoi.