C'est un fait maintes fois répété: la famille royale britannique n'a pas pour coutume d'être magnanime avec ceux qui ternissent son nom et sa réputation.
Dernière démonstration en date? Une «petite» mise à jour de la liste des membres de la famille royale par le roi Charles III. Disponible au public sur le site officiel des Royals, elle répertorie les principaux représentants des Windsor et fournit des notices détaillées sur chacun. En bonne place: le roi Charles, bien sûr, mais également son épouse Camilla, son fils le prince William et la femme de ce dernier, Kate Middleton.
On y trouve aussi des noms moins récurrents: le comte de Wessex, Edward, le plus jeune fils d'Elizabeth, mais aussi sa fille, la princesse Anne. Moins connus encore: la princesse Alexandra (56e dans l'ordre de succession au trône), ou les duc et duchesse de Gloucester.
Vous n'avez pas remarqué que trois noms très familiers trônent décidément bien bas dans la liste? Mais oui! Harry et Meghan, de même que le prince Andrew, se retrouvent placés aux tous derniers rangs. Comme le rappelle The Telegraph, à l'origine, le couple était bien mieux mis en avant sur le site.
L'explication de cette animosité est très simple: tous trois ont été exclus des membres actifs de la famille royale. En 2020, les duc et duchesse de Sussex Harry et Meghan ont émigré aux Etats-Unis - renonçant, de ce fait, à leurs devoirs et à leurs privilèges royaux. Et à figurer en bonne place sur le site Internet de la monarchie.
Si ce déclassement peut sembler a priori anecdotique, il est en fait révélateur d'une situation très tendue au coeur de la famille royale. Après la disparition d'Elizabeth, l'heure serait moins à la réconciliation qu'aux règlements de comptes entre ses descendants.
La relation entre Charles, 73 ans, et son fils cadet Harry, 38 ans, est en effet considérée comme «tendue», selon des témoignages d'intimes. D'après la presse britannique, le prince Harry tient absolument à ce que ses deux enfants, Archie et Lilibeth, obtiennent un titre. Un privilège que le roi hésite encore à leur accorder.
C'est sans compter la publication des mémoires de Harry, prévue pour cet automne. Un bouquin annoncé comme «explosif» pour lequel le duc de Sussex, qui aurait touché une avance de 40 millions de livres, et auquel il souhaiterait maintenant apporter des modifications, selon le Daily Mail. Harry craindrait que ses révélations ne soient pas «très bonnes», si tôt après les funérailles.
Compte tenu de l'argent investi par l'éditeur dans ces mémoires, il est toutefois possible que celui-ci s'oppose à l'atténuation de certaines révélations, suggère le Telegraph. Quoi qu'il en soit, la date de sortie n'a pas encore été officialisée. On trépigne déjà.