Malgré les appels à la clémence formulés par le pape François, l'Etat américain du Missouri a procédé mardi à l'exécution de l'auteur d'un triple meurtre. Selon ses défenseurs, l'homme a d'importantes déficiences intellectuelles.
La mort de l'Afro-Américain de 61 ans a été constatée à 18h11 dans la prison de Bonne Terre, ont annoncé les services pénitenciers du Missouri peu après sa mort. En 1994, il avait tué de manière violente trois employés d'une station-service lors d'un cambriolage.
Après sa condamnation à la peine capitale, ses avocats avaient multiplié les recours, en s'appuyant sur une décision de la cour suprême, qui a jugé contraire à la constitution d'exécuter des personnes souffrant de handicap mental. Selon eux, il existait de multiples «preuves» de son retard intellectuel, mais les tribunaux du Missouri ont rejeté leurs arguments:
S'appuyant sur leurs conclusions, le gouverneur républicain Mike Parson a refusé lundi d'accorder sa grâce au condamné, comme le demandaient plus de 23 000 personnes, dont un de ses prédécesseurs et deux élus du congrès des Etats-Unis:
En 2015, elle l'avait épargné à la dernière minute, parce qu'il était affecté d'une tumeur au cerveau et que l'injection létale risquait de lui causer des souffrances «inhumaines», interdites par la constitution. (ats/jch)