Le prince britannique William et sa femme Kate sont arrivés mercredi à Boston pour leur première visite aux Etats-Unis depuis huit ans.
Leur déplacement souffre cependant déjà de la polémique née au Royaume-Uni mercredi. Une ancienne dame d'honneur de 83 ans, proche de la défunte reine Elizabeth II pendant plus de 60 ans et marraine du prince de Galles, a démissionné mercredi après avoir posé des questions insistantes sur ses origines à une militante féministe noire au cours d'une réception.
Cependant, signe de l'importance de ce voyage pour la monarchie britannique et son ancienne colonie, la Maison-Blanche a annoncé mercredi que le président américain Joe Biden irait «saluer le prince et la princesse de Galles» à Boston, capitale de la Nouvelle-Angleterre et cité historique symbole du colonialisme britannique avant la révolution et l'indépendance américaine à la fin du XVIIIe siècle.
Le voyage du couple princier devait culminer vendredi avec la deuxième édition du prix «Earthshot» créé par le prince William en 2020 pour soutenir des solutions innovantes visant à régénérer la planète. Cinq prix d'un million de livres sterling chacun (1,14 million de francs) seront décernés dans cinq catégories.
Agés de 40 ans, parents de trois enfants de 4 à 9 ans, le prince et la princesse de Galles s'appliquent à projeter une image plus moderne et accessible de la monarchie, mais aussi un sens du devoir irréprochable.
Aucune rencontre n'a en revanche été annoncée entre le prince William et son frère Harry, qui vit en Californie avec son épouse Meghan et leurs deux jeunes enfants. Les deux couples sont notoirement en froid, notamment depuis l'interview télévisée donnée par Harry et Meghan, connus comme les Sussex, aux Etats-Unis en mars 2021, qui avait notamment accusé la famille royale de racisme. (ats/jch)