
Trump a accueilli Macron à la Maison-Blanche, lundi.image: keystone, montage: watson
Roman-photo
Le président français s’est rendu à Washington lundi pour défendre la crédibilité européenne face au bulldozer américain. Notamment sur le délicat dossier ukrainien. Mais quand les deux compères se croisent, c’est toujours l’occasion de bien se marrer. Et ce, dès la poignée de main. Voici notre petit roman-photo.
24.02.2025, 22:2024.02.2025, 22:47
C’était pourtant mal parti. A peine arrivé à la Maison-Blanche, lundi, qu’Emmanuel Macron a été filmé en train d’entrer en douce par la porte de derrière, accueilli par la femme de ménage! Non, ça, c’est le récit bariolé des complotistes français anti-Macron sur les réseaux sociaux, qui n’ont pas reconnu Monica Crowley, la patronne du Protocole.
En réalité, le chef d’Etat français s’est d’abord rué dans la bâtisse présidentielle afin d’assister, avec Donald Trump, à une visioconférence des dirigeants du G7.
Ouf, l’honneur est sauf.
Car, quelques minutes plus tard, Macron aura bien droit à la fameuse poignée de main officielle (et très vigoureuse), devant la White House. Et s’il a fait le voyage jusqu’à Washington, ce n’était pas tant pour profiter du feu de cheminée (éteint) du Bureau ovale, mais pour porter la voix européenne et la cause ukrainienne auprès d’un Donald Trump bien décidé à faire de la guerre dégoupillée par la Russie sa première victoire internationale. Au risque d’y laisser un chantier humain et diplomatique catastrophique.
«Notre soutien à l'Ukraine restera inébranlable. Je suis à Washington pour le rappeler et avancer avec le Président Trump et nos alliés»
Emmanuel Macron
Macron a pris un certain risque en allant défier le président de cette «nation amie», mais désormais au volant d’un bulldozer sans frein. C’est sans doute pour cette raison qu’il n’a pas voulu braquer tous les projecteurs sur sa propre pomme. Face à lui, il avait tout de même un gars qui considère Zelensky comme un dictateur responsable de cette guerre.
Un contexte tendu qui ne les a pas empêchés de lâcher de gros rires, d’échanger des anecdotes personnelles et de se peloter comme des vieux frères. Et quand ces deux-là se retrouvent, c’est un véritable festival de grimaces.
Macron chez Trump, notre petit roman photo
«So, à gauche après the trees, je longe the big wall et that’s it?»

Image: AP
«J’aurais dû prendre le poulet dans l’avion, ça me ballonne les haricots...»

Image: AP
«Hello Melania, it’s Manu from Paris»

Image: EPA UPI POOL
«Oh shit, c’est pas here le meeting? Saperlipopette...»

Image: EPA
«Don’t worry les journaleux, je vais finir par retrouver mon chemin»

Image: EPA
«On m’avait pourtant bien dit after the trees, là, je vous jure»

Image: AP
«Pas très au point cette nouvelle équipe. Bon, il est où Casimir?»

Image: EPA
«C’est bon, je suis réveillé et maquillé, vous pouvez envoyer le frenchie»

Image: EPA
«Paraît que tu t’es paumé dans les jardins de ma baraque Manu!»

Image: AP
«Non, c’est l’une des 38 blondes de ton équipe là, attends, oui, elle!»

Image: AP
«What? Tu me cherches? Viens me dire ça in front of me Ivanka!»

Image: AP
«HEY, MONICA, YOU’RE FIRED!»

Image: AP
«Donald, calmos, c’est pas si grave...»

Image: EPA
«Merde, je crois qu’elle en a profité pour piquer mon portefeuille»

Image: AP
«Comme toi avec le Canada et le golfe du Mexique, hein mon Donald!»

Image: AP
«T’es tout frêle gamin, viens j’ai encore un Big Mac dans le Airfryer»

Image: EPA
Dans le Bureau ovale
«Je me souviens qu’avec Joe, on prenait l’apéro au petit bureau, là»

Image: EPA AFP POOL
«Tu nous mets un p’tit Pastis, l’ami?»

Image: EPA AFP POOL
«Ho, descend d’un cran Manu, on n’est pas au Salon de l’agriculture»

Image: AP POOL AFP
«Vous voulez pas plutôt nous causer de la guerre les deux clowns?»

Image: EPA AFP POOL
«Ok, bon ben moi, je veux ramener une paix grosse comme ça en Russie!»

Image: AP POOL AFP
«Tu veux dire en Ukraine, hein?»

Image: AP POOL AFP
«C’qu’il est con, il confond toujours les deux pays ce vieux bougre»

Image: AP POOL AFP
«C’est pas comme ça que t’auras le Nobel de la Paix, mon Donald!»

Image: AP POOL AFP
«Imagine, c’est Volodymyr qui le chope à notre place cette année, la blague!»

Image: AP POOL AFP
«Et toi, les socialos t’ont pas encore viré de l’Elysée depuis le temps?»

Image: AP POOL AFP
«Aaaah, quel poilade. Bon et Vladimir, comment il va? J’ai plus de nouvelle»

Image: AP POOL AFP
«Alors écoute, nickel. Il m’a dit que j’étais le meilleur président de toute l’histoire de la galaxie»

Image: AP POOL AFP
«Il t’a un peu parlé de moi aussi?»

Image: EPA UPI POOL
«Euh... comment te dire...»

Image: EPA UPI POOL
«Ok, sympa, merci les copains...»

Image: EPA UPI POOL
«J’ai quand même discuté avec lui pendant deux ans au bout du fil...»

Image: EPA UPI POOL
«Mais enfin, dites-lui vous que je suis l’artisan de la paix en Europe!»

Image: EPA AFP POOL
C’est qui l’agité, là? On ne devait pas recevoir Jordan Bardella?

Image: AP POOL AFP
«Bon, allez, tu sais quoi? On va détendre l’atmosphère...»

Image: AP POOL AFP
«Vous connaissez bien Aya Nakamura aux Staaaaates, je crois»

Image: AP POOL AFP
Elle a sorti un single récemment... «Chimiyé», «Chimio», enfin bref...

Image: EPA AFP POOL
«Et ça fait un truc du genre: chic chac, il mate mon pétard...»

Image: EPA AFP POOL
«Tim, tam, c’est normal, mon body c'est de l'art, la, la, lère»

Image: AP POOL AFP
«...»

Image: EPA UPI POOL
«...»

Image: EPA UPI POOL
«Bon, je vais y aller je crois»

Image: AP POOL AFP
«Sorry Donald, j’ai déconné... c’est sûrement le jetlag»

Image: EPA
«Allez, sans rancune, Ivana?»

Image: EPA
«Allez dégage, je m’appelle Monica, abruti... et j’ai plus de boulot»

Image: EPA
L'actu' internationale, jour et nuit, c'est par ici:
Le «poisson de l'apocalypse» a fait son apparition
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
La Commission européenne a dévoilé mardi son plan pour mettre définitivement un terme aux importations de gaz russe d'ici fin 2027. Un défi qui demeure difficile tant la dépendance de l'Europe reste importante.
Trois après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent de consommer encore beaucoup de gaz russe, en particulier du gaz naturel liquéfié (GNL).