Le gouvernement britannique met en oeuvre, à partir de lundi, de nouvelles mesures pour faciliter l'expulsion de délinquants étrangers, en cherchant à les empêcher de se présenter à tort comme des victimes d'esclavage moderne. Cette mention suspendait jusqu'à présent les expulsions.
Tenant d'une ligne dure sur la question de l'immigration, le gouvernement conservateur de Rishi Sunak s'efforce de résoudre la saturation de son système d'asile, mis à rude épreuve par les arrivées record de migrants par la Manche et les failles du système susceptibles d'être exploitées.
Comme l'avait annoncé le premier ministre Rishi Sunak le mois dernier en présentant son plan pour lutter contre l'immigration illégale, les agents qui étudient les dossiers devront désormais prendre en considération des «preuves objectives d'esclavage moderne» et non de «simples suspicions».
«Il est totalement injuste que de véritables victimes d'esclavage moderne doivent attendre longtemps avant de bénéficier de la protection dont ils ont besoin à cause d'abus flagrants du système», a déclaré la ministre de l'intérieur Suella Braverman:
Les mesures qui entrent en vigueur lundi concernent les étrangers condamnés à toute peine de 12 mois de prison ou plus ou qui ont été condamnés pour des crimes ou délits graves, comme meurtre, terrorisme ou infraction sexuelle, ou posant un risque pour la sécurité nationale. (ats/jch)