Sarah Hargreaves se rappellera à jamais de Noël 2022, mais pas pour une bonne raison. Alors que les fêtes approchent - le 23 décembre, à 15h49 exactement -, la Britannique reçoit un terrible SMS du département de chirurgie de la clinique Askern medical practice, située dans la ville de Doncaster (Yorkshire du Sud).
Le message lui indiquait qu'elle souffrait d'un «cancer du poumon agressif avec métastases», un type de croissance maligne, révèle la BBC.
Le SMS, rédigé d'un style lapidaire, demandait en outre à la patiente de remplir le formulaire «DS1500» permettant aux personnes atteintes de maladies en phase terminale de réclamer des prestations.
Un choc pour la pauvre Sarah, déjà très inquiète après s'est fait retirer un grain de beauté, et qui attendait le résultat de la biopsie. Elle faisait ses courses lorsqu'elle a reçu la triste nouvelle.
Mais ce qu'elle ne sait pas encore, c'est que près des 8000 patients inscrits auprès du cabinet ont également reçu l'angoissante missive automatisée, laissant nombre d'entre eux en larmes à deux jours de Noël.
Dans l'heure, le cabinet médical britannique envoie cependant un second message, pas moins laconique, mais très réconfortant pour tous:
Après réception du diagnostic, nombre de patients ont tenté d'appeler la clinique, mais en vain, sa ligne téléphonique étant saturée et assaillie de réclamations.
Chacun a réagi à sa façon. Carl Chegwin, un patient du cabinet, explique à la BBC avoir été bouleversé par ce diagnostic «tombé du ciel». Il pense d'abord à une mauvaise blague. Comment des professionnels de la santé osent-ils annoncer à leurs patients qu'ils ont un cancer en phase terminale, à deux jours de Noël, qui plus est par SMS. «Personne ne fait ça!»
Statt der Nachricht: „Wir wünschen Ihnen Frohe Weihnachten und ein Glückliches Neues Jahr“ wurde folgende versendet:
— Jochen Berlin (@jochen_berlin) December 29, 2022
„Diagnose – Aggressiver Lungenkrebs mit Metastasen. Danke“, heißt es in der SMS der „Askern Medical Practice“, die an HUNDERTE Empfänger ging.“ pic.twitter.com/Y93Fg3tkQP
Une autre patiente s'est rendue à la clinique, pour y trouver six ou sept personnes en panique. Chris Reed, 57 ans, attendait fébrilement les résultats d'un test médical – le SMS viendra confirmer ses pires craintes, plongeant sa partenaire dans un profond chagrin, a-t-il expliqué au Telegraph.
De son côté, Carl Chegwin ne peut s'empêcher de penser à la personne potentielle à qui la triste nouvelle était destinée.
Sollicité par la BBC, le groupe qui gère la clinique n'a pas souhaité faire de commentaires.
(jod)