Avant d'abandonner son statut de membre actif de la famille royale et ses nobles privilèges au Royaume-Uni, Harry était un parrain hyperactif. Le généreux prince s'était fait une spécialité des bonnes actions et autres projets caritatifs à travers le monde.
Et comme sa mère Diana avant lui, Harry n'a pas eu peur de se placer dans des situations périlleuses. En témoigne un chapitre du livre Harry: Life, Loss, and Love (qu'on pourrait traduire par «Harry: Une vie entre amour et perte») de l'experte Katie Nicholl: l'un de ses séjours en Afrique aurait bien pu lui être fatal.
Nous sommes en 2015, lors d'un voyage du prince de deux semaines en Afrique, pour aider à la capture de rhinocéros. N'y voyez là aucune chasse ou braconnage problématique: Harry ne fait que participer au transport des bêtes entre l'Afrique du Sud et le Botswana dans le cadre de mesures de conservation de cette espèce menacée.
Afin de garantir un voyage en toute sécurité, les animaux sont théoriquement placés sous sédatifs. L'un des rhinocéros avait apparemment un autre projet.
«Bien que le rhinocéros ait été anesthésié et somnolent, il avait suffisamment de force pour se mettre sur ses pattes et avancer en titubant», relate Katie Nicholl dans un extrait publié par le quotidien The Mirror.
L'animal a ainsi traîné Harry et ses compagnons sur une vingtaine de mètres avant d'être finalement arrêté dans sa course. Loin d'être traumatisés par l'expérience, les hommes se sont plutôt amusés de cette situation périlleuse, comme le raconte le défenseur de l'environnement Map Ives, présent sur place:
«J'ai dit à Harry et aux garçons de se débarrasser de la poussière [de] leur nez et de continuer. Mes gars se retrouvent la tête dans le sable au moins une fois par jour».
L'incident s'est terminé de manière moins heureuse pour un autre employé du conservatoire. Traîné plus longtemps que le prince par le gigantesque animal, il a dû être opéré en raison des blessures qu'il a subies.
(traduit et adapté de l'allemand par mbr)