Barman? Coiffeur? Prof de yoga? Que nenni. Selon la chaîne britannique Sky News, Boris Johnson aurait été dragué pour un poste au sein du journal britannique Daily Telegraph. Le job ne devrait pas s'avérer trop dépaysant: BoJo a taillé ses armes en tant que correspondant à Bruxelles pour le même journal, au début des années 90.
Par la suite, ce fervent partisan du Brexit a été rédacteur en chef du magazine Spectator. Il continue actuellement de tenir une chronique d'opinion chaque semaine pour le rival Daily Mail.
Pour rappel, le Telegraph, un journal très apprécié des conservateurs, est toujours à vendre. Plus tôt cette année, la Chambre des Lords a bloqué une offre du fonds RedBird IMI, soutenu par les Emirats arabes unis, grâce à une législation visant à empêcher les Etats étrangers de posséder des actifs de journaux au Royaume-Uni. Le groupe de presse a été remis sur le marché en avril.
Toujours selon Sky News, l'ex-premier ministre connu pour son style détonnant aurait été sondé par son ancien chancelier, Nadhim Zahawi. L'ex-député se trouve en pourparlers pour organiser le financement d'une offre de 600 millions de livres sterling pour le Telegraph et le Spectator. Les deux hommes auraient mené des «discussions préliminaires informelles», en cas de rachat des deux titres.
A ce stade, ni discussions formelles ni accord signé - ce qui ne nous empêche pas de trépigner à l'idée de lire de potentielles chroniques du truculent Boris Johnson sur les aventures de la famille royale. (mbr)