Les courtisans de la reine ont-ils interdit aux personnes de couleur d'occuper des postes de bureau jusqu'à la fin des années 1960? C'est en tout cas ce que révèle le Guardian, qui s'est procuré des documents officiels.
L'enquête du site d'information britannique met en lumière la façon dont Buckingham Palace a négocié des clauses controversées – toujours en place à ce jour – qui exemptent la famille royale de respecter certaines lois. A savoir, celles qui rendent illégale la discrimination raciale et sexuelle.
Ainsi, les personnes issues des minorités ethniques employées au Palais royal n'auraient pas pu porter plainte devant les tribunaux, lorsqu'elles estimaient avoir été victimes de discrimination.
Dans un communiqué, Buckingham Palace n'a pas contesté les faits. La résidence officielle de la Reine a précisé qu'elle disposait d'une procédure spécifique pour entendre les plaintes liées à la discrimination. Contacté par le Guardian au sujet du contenu de cette procédure, le palais a refusé de répondre.
Ces révélations interviennent deux mois pile après que Meghan Markle, premier membre métis de la famille, a confié à Oprah Winfrey que la couleur de peau de l’enfant a été durant sa grossesse un sujet de préoccupation pour l’institution royale britannique.
Ces accusations avaient été fermement contestée par le prince William. De son côté, la reine avait affirmé prendre «très au sérieux» les accusations de racisme lancées par Meghan, et Harry. (hkr)