L'information s'est d'abord ébruitée sur les fils Telegram de l'armée russe. Avant d'alerter un organisme baptisé Project Information Resistance, le 2 décembre. Vingt-quatre tués, 11 malades, voilà le bilan «des saboteuses», deux femmes qui auraient empoisonné trente-cinq soldats russes dans la ville occupée de Simferopol.
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Une visite qu'elles auraient vendue comme un «remerciement pour les avoir protégées». Et pour dire merci, quoi de mieux qu'un peu de victuailles pour dégainer l'apéro? L'ONG russe parle de «sept bouteilles de vodka et quelques snacks: du poisson, des saucisses, du pain et du fromage». Il paraît que les soldats de Poutine ne se sont pas fait prier: «Ils ont pris la vodka et la nourriture et ont bu avec leurs collègues, vingt-quatre sont morts».
Etant donné que la source est pour l'heure strictement russe, il est difficile de confirmer la véracité de cette information à 100%. Sur LCI lundi soir, Gallagher Fenwick, spécialiste des questions internationales, évoquait la «tentative d'empoisonnement sur la femme d'un chef du renseignement militaire en Ukraine», pour tenter de trouver une concomitance. Selon lui, attirer un homme pour le compromettre est un coup classique. Mais «quand il s'agit d'un empoisonnement, cela est proscrit, il s'agit d'un crime de guerre».
La source russe précise enfin que les deux empoisonneuses n'ont pas encore été retrouvées par les services secrets et qu'«une enquête est en cours».