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Premières négociations Russie-Ukraine et ça se passe en Turquie

Sergueï Lavrov (à gauche) et son homologue Dmytro Kuleba.
Sergueï Lavrov (à gauche) et son homologue Dmytro Kuleba.keystone/shutterstock

Première rencontre à haut niveau entre Russie-Ukraine

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue Dmytro Kuleba négocient pour la première fois depuis le début de la guerre.
10.03.2022, 10:1210.05.2023, 18:22
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Pour la première fois depuis le début de la guerre il y a deux semaines, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue ukrainien Dmytro Kuleba se sont rencontrés en Turquie.

Les deux hommes politiques se sont assis face à face dans une salle d'Antalya jeudi matin en présence du ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoglu, comme on peut le voir sur une photo du ministère russe des Affaires étrangères.

Les entretiens en Turquie devaient servir à mettre fin à l'agression russe contre l'Ukraine, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères à Kiev. Selon les autorités ukrainiennes, l'entretien doit permettre d'explorer les possibilités de mettre fin à la guerre.

Quelles sont les conditions de part et d'autre?

Comme condition à l'arrêt des combats, la Russie exige que l'Ukraine se déclare neutre dans sa constitution. En outre, Kiev doit reconnaître la péninsule de Crimée annexée à la mer Noire comme russe et les régions séparatistes de Louhansk et Donetsk comme des Etats indépendants.

Jusqu'à présent, l'Ukraine a largement rejeté cette idée. Le président Volodymyr Selensky s'est, toutefois, montré ouvert au dialogue et a récemment laissé entrevoir une certaine disposition au compromis. «Je vous dis très franchement que je n'attends pas grand-chose des négociations», avait déclaré Kuleba mercredi. «Mais nous exercerons sans aucun doute une pression maximale». (jah/ats)

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