Poutine fait peur aux watsoniens et voici pourquoi
Assurément, le dirigeant russe au regard de glace ne rassure pas les lecteurs de watson. Les résultats de notre sondage publié lundi sont édifiants.
Alors oui, Poutine vous fait trembler. Mais pas trop non plus...
A la question «Vladimir Poutine vous fait-il peur personnellement?», vous êtes 42% à confirmer qu'il vous fait, effectivement, frissonner. 36% admettent que ce n'est «pas un mec inoffensif» (mais bon, ils ajoutent qu'ils ont «d'autres chats à fouetter». Donc pas de quoi être paralysés par la peur non plus.)
Aux origines de ces craintes: la guerre en Ukraine, bien sûr. Pour plus de la moitié des personnes interrogées (54%). Toutefois, il semblerait que Poutine refilait déjà des cauchemars à 27% de notre lectorat bien avant la crise ukrainienne.
Seuls 9% des sondés restent de marbre et affirment que Poutine ne leur fait pas peur le moins du monde.
La menace nucléaire semble vous préoccuper davantage...
64% des lecteurs sont en effet inquiets de la menace nucléaire brandie par le chef de l'Etat russe. Pour 31%, c'est du bluff: selon eux, «ce n'est qu'une menace».
Un autre dirigeant vous inquiète...
Un seul autre dirigeant semble préoccuper tout autant, si ce n'est davantage, le lectorat de watson. Il s'agit de*roulement de tambour*... Xi Jinping! Vous êtes 63% à considérer le leader de la Chine tout aussi dangereux.
A noter que notre président Ignazio Cassis a quand même récolté 6% des voix.
Poutine va-t-il s'arrêter là?
La majorité des sondés estiment que Poutine ne devrait pas poursuivre ses ambitions au-delà de l'Ukraine: 44% estiment que c'est «trop risqué» pour lui.
Toutefois, un tiers des votants jugent que le reste de l'Europe pourrait bien y passer. 33% pensent que la Russie pourrait ensuite s'attaquer à la Pologne ou à la Finlande.
Fou ou rationnel?
Manifestement, les lecteurs sont partagés. 54% jugent que le maître du Kremlin est «rationnel. Froid, mais rationnel». Tandis que 45% le pensent «fou à lier».
En conclusion, vous continuerez à manger de la poutine... (ou pas)
De toute évidence, les lecteurs de watson seront une majorité à ne pas boycotter cette spécialité québécoise, qui a eu le malheur d'avoir l'homonyme de sombres prétentions sur l'Ukraine. 64% des lecteurs déclarent qu'il «ne faut pas tout mélanger» entre le dirigeant politique et la recette canadienne.
31%, quant à eux, n'y toucheront pas de toute façon. Il semblerait que ce mix de frites, de fromage et de sauce brune ne les inspire pas.
Finalement, 3% ne veulent plus en entendre parler - ou suggèrent d'affubler ce plat d'un autre nom. Chers Québécois, pardonnez-nous: nous ne sommes en rien responsables de l'opinion de nos lecteurs.
