
Le train était composé de vingt wagons-citernes transportant les matières toxiques en provenance de la Bulgarie.Image: sda
L'état d'urgence a même été déclaré dans une partie de Pirot, la ville serbe de 60 000 habitants dans laquelle s'est déroulé le drame, une mesure qui signifie notamment la fermeture des écoles.
26.12.2022, 05:1626.12.2022, 09:52
Au moins 51 personnes ont été intoxiquées dimanche soir dans la région de Pirot, dans le sud-est de la Serbie, après la fuite d'ammoniac d'un wagon-citerne à la suite du déraillement d'un train, a déclaré à la presse le maire de cette ville.
«Il y a eu 51 cas d'intoxication. Sept personnes ont été transportées à (l'hôpital) de Nis, la grande ville la plus proche»
Le maire de Pirot, Vladan Vasic
Le ministère de l'Intérieur a appelé les habitants de la zone à ne pas quitter leur foyer. Le trafic a été interrompu sur plusieurs routes:
«Le train a déraillé en début de soirée, ce qui a provoqué la fuite (d'ammoniac) et la dispersion d'une grande quantité de gaz dans l'atmosphère»
Le train était composé de vingt wagons-citernes transportant les matières toxiques en provenance de la Bulgarie voisine, a indiqué la société publique de transport ferroviaire de marchandises, Srbija Kargo.
La compagnie a précisé que le train a déraillé «en dehors de la zone urbaine» et qu'il n'y a pas eu de victimes, ni de blessés sur le lieu de l'accident. Un périmètre de sécurité de quatre kilomètres a été mis en place par mesure de précaution, selon la même source. (ats/jch)
Elle pète les plombs l'aéroport de Miami
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Israël a intensifié ses frappes en Syrie mercredi, ciblant notamment le quartier général de l’armée syrienne à Damas, les environs du palais présidentiel et l’aéroport militaire de Mazzé, où se trouvent des dépôts de munitions.
Une frappe de drone a également visé la ville de Soueida, à majorité druze. Le bilan officiel syrien fait état de 3 morts et 34 blessés à Damas. Israël, qui affirme vouloir protéger la communauté druze, menace d’intensifier ses frappes si les forces syriennes ne se retirent pas de cette région méridionale, et dit refuser toute présence militaire près de sa frontière.