L'écriture inclusive est trop complexe. C'est en substance l'argument du ministre français de l'Education, qui a décidé d'en interdire la pratique.
Ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer affirme que la recherche d'égalité entre les sexes ne doit pas pénaliser les élèves par le recours à l'écriture inclusive «dont la complexité et l'instabilité constituent autant d'obstacles à l'acquisition de la langue comme de la lecture», rapporte France bleu.
Le ministère français cite notamment, Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuelle de l'Académie française et Marc Lambron, directeur en exercice de l'Académie française. Ces deux pontes du verbe estimaient, le 5 mai 2021, que l'écriture inclusive «est non seulement contre-productive», à l'heure de la lutte contre les discriminations sexistes, et:
L'écriture inclusive utilise notamment le point médian pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d'un mot employé au masculin. Il est expliqué que cela empêcherait l'accès à la langue française pour des enfants victimes de certains «handicaps ou troubles des apprentissages», précise le texte cité par Le Figaro.
Les autorités françaises préconisent, en revanche, d'accentuer l'usage de la féminisation des métiers et des fonctions. Il suggère de même, rapporte France Info que:
Ainsi, BFMTV précise que les fonctions tenues par une femme doivent être systématiquement féminisées «suivant les règles énoncées par le guide d'aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions, élaboré par le Centre national de la recherche scientifique et l'Institut national de la langue française». (jah)