assez ensoleillé22°
DE | FR
International
Société

Des étudiantes françaises en manque de protections hygiéniques.

Avoir ses règles: trop cher pour un tiers des étudiantes en France

En France, une étudiante sur trois souffre de précarité menstruelle.
Les tampons et autres protections hygiéniques sont un luxe pour un grand nombre d'étudiantes françaisesImage: Getty images
De nombreuses jeunes Françaises seraient obligées de fabriquer leurs propres protections hygiéniques, selon une étude.
09.02.2021, 16:2910.03.2021, 14:12
Plus de «International»

Le constat est à la fois étonnant et inquiétant, surtout en 2021. Selon une étude de la Fédération des associations générales étudiantes, en France, plus d'un tiers des personnes interrogées n'arrive pas à s'offrir des protections hygiéniques, faute de moyens.

6500 étudiantes et étudiants ont participé à cette étude, majoritairement des femmes, mais également des personnes non binaires ou des hommes transgenres, qui peuvent avoir leurs règles.

Les personnes interrogées ont révélé à quel point leur vie était affectée par cette précarité, comme en démontre ces nombreux témoignages, relatés par le Nouvel Observateur:

«Je mangerais à ma faim»
«Payer le loyer ou la fac sans être angoissée à chaque fin de mois»
«J'ai déjà renoncé à un rendez-vous médical lié à mes menstruations pour des raisons financières»
«J'ai déjà manqué le travail ou les cours par peur des fuites et que les règles soient vues»

Cette précarité menstruelle pèse autant sur la santé physique que mentale des personnes interrogées. De quoi remettre sur la table les dispositifs de distribution gratuite des protections hygiéniques dans les universités et les résidences étudiantes.

À la mi-janvier, la région Ile-de-France a annoncé vouloir en mettre en place dans une trentaine d'établissements. Et en décembre dernier, lors d'une interview sur le média Brut, Emmanuel Macron s'est également exprimé sur cette problématique, en promettant d'investir plus de 5 millions d'euros contre cette précarité.

Etes-vous touchés par cette problématique? Connaissez-vous des gens qui le sont? Commentez, partagez et réagissez!

0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Une Suissesse crée la stupeur en Italie avec une langouste à 200 euros
Bouffer du homard au resto, ce n'est déjà pas donné à tout le monde. Le payer pour ne pas le manger, c'est encore plus rare. Cette touriste suisse a fait sensation en Sardaigne. Récit.

Dans les stations balnéaires, il est quasiment impossible de se balader sur les quais sans tomber sur des crustacés vivants, qui barbotent dans 30 centimètres carrés d'eau salée. Une prison aquatique qui, pour les restaurants, fait office de menu vite rédigé. «Regardez comme nos plats sont frais!», semblent nous hurler ces imposants aquariums gustatifs.

L’article