L'Union européenne devient une «zone de liberté» pour les LGBT
Le mariage entre personnes du même sexe est reconnu dans 13 Etats sur 27 membres de l'Union européenne. Image: Shutterstock
L'Union européenne passe un message fort, en réponse à ce qui arrive en Hongrie et en Pologne. Explications.
L'Europe doit devenir une «zone de liberté pour les personnes LGBT». Cette résolution, adoptée par le parlement européen ce jeudi, est une déclaration symbolique. Celle-ci répond aux «zones sans idéologie LGBT», voulues par des associations conservatrices, en Pologne.
L’Union européenne «zone de liberté pour les LGBTIQ».Vidéo: YouTube/euronews (en français)
Ce qui se passe en Pologne:
- Il n'y a pas de panneaux «anti-LGBT», mais les subventions envers les associations de soutien sont souvent coupées.
- Les élus conservateurs prennent régulièrement des positions ouvertement homophobes.
Et en Hongrie:
- Le parlement a adopté plusieurs textes anti-LGBT.
- L'un inscrivant la notion traditionnelle de «genre» dans la Constitution.
- L'autre interdisant de facto l'adoption aux couples de même sexe.
- «La mère est une femme, le père est un homme», décrète un amendement approuvé par les députés de la majorité.
Being yourself is not an ideology. It’s your identity. No one can ever take it away.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) March 10, 2021
🇪🇺🏳️🌈The EU is your home.
The EU is a #LGBTIQFreedomZone pic.twitter.com/Kt3m6W6TL2
«Etre soi même n'est pas une idéologie». Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, défend le droit aux libertés des homosexuels.
Des chiffres marquants
- En 2020, à travers l'Europe, 43% des personnes LGBT ont déclaré se sentir victimes de discrimination, contre 37% en 2012.
- 76% des citoyens de l'UE déclare que les personnes LGBT devraient avoir les mêmes droits que les hétérosexuels, contre 71% en 2015.
L’homosexualité est légale dans tous les états membres et la discrimination à l’embauche est bannie depuis l'an 2000. Par contre, dans certains pays, plus conservateurs, les gouvernements cherchent des excuses pour limiter les droits LGBT. (ga)
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