Une série d'émeutes et d'affrontements ont éclaté de façon simultanée entre des gangs se disputant le contrôle des prisons à Guayaquil, Cuenca et Latacunga, au sud de l'Equateur.
Un phénomène qui choque le pays. Le président Lenin Moreno a, d'ailleurs, qualifié la situation de «barbarie», décrivant les événements comme étant «une extermination entre bandes criminelles».
Le gouvernement a attribué ces violences à une attaque coordonnée d'un gang de trafiquants de drogue pour éliminer une bande rivale. «Cela a été organisé de l'extérieur des prisons et orchestré en interne par ceux qui s'en disputent le contrôle, ainsi que le trafic de drogue sur tout le territoire national», a ajouté le président Moreno.
Face à la crise, le président Moreno a ordonné un renfort de l'armée pour procéder au contrôle d'armes, d'explosifs et de munitions aux abords des centres pénitentiaires 24 heures sur 24 et le temps que ce sera nécessaire.
ATENCIÓN 🚨
— Policía Ecuador (@PoliciaEcuador) February 25, 2021
Ante amotinamientos en los CRS de #GYE y #COTOPAXI, @PoliciaEcuador desplegó a sus unidades operativas y tácticas, que han permitido restablecer el orden y seguridad de los funcionarios y privados de la libertad.#TrabajamosPorTuSeguridad pic.twitter.com/3ZIh3roNQR
L'Equateur compte environ 60 centres pénitentiaires d'une capacité de 29 000 places. La surpopulation avoisine les 30%: 38 000 détenus, surveillés par 1500 gardiens, alors que, selon des experts, il en faudrait 4000 pour un contrôle efficace. (ats)