Au moins 97 civils ont été tués au Soudan, où tirs et explosions secouent Khartoum sans discontinuer lundi matin, au troisième jour de combats qui ne parviennent pas à départager l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane de la puissante force paramilitaire du général Mohamed Hamdane Daglo. C'est ce qu'a rapporté lundi matin le Syndicat des médecins.
Les chefs de la diplomatie américain et britannique, réunis au Japon pour un sommet du G7, ont appelé lundi à la «cessation immédiate» des violences au Soudan, où des affrontements entre groupes paramilitaires et armée régulière ont fait près de 100 morts.
«Tous nos partenaires sont fermement convaincus de la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat et d'une reprise des pourparlers», a estimé Antony Blinken. Ces pourparlers «étaient très prometteurs, mettant le Soudan sur la voie d'une transition complète vers un gouvernement dirigé par des civils», a ajouté le secrétaire d'Etat américain depuis Karuizawa (centre du Japon), où est organisée depuis dimanche la réunion des chefs de la diplomatie des pays du G7.
«Les Soudanais veulent que les militaires rentrent dans les casernes. Ils veulent la démocratie. Ils veulent un gouvernement dirigé par des civils. Le Soudan doit retrouver cette voie», a souligné Blinken. (ats/jod)
(jod/ats)