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L'Unicef vient de publier un rapport sur la santé mentale des enfants et ados dans le monde, expliquant à quel point elle a été perturbée par la pandémie.
05.10.2021, 04:3005.10.2021, 16:17
L'épidémie de Covid-19 n'a fait qu'aggraver la santé mentale des enfants et des adolescents dans le monde, s'alarme le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) dans un rapport publié mardi. L'organisation réclame davantage d'investissements.
«Les conséquences de la pandémie sont considérables et il ne s'agit là que de la partie émergée de l'iceberg. Avant même qu'elle ne survienne, bien trop d'enfants souffrant de problèmes de santé mentale n'étaient pas pris en charge»
La directrice générale de l'Unicef, Henrietta Fiore
Des chiffres édifiants
Seuls environ 2% des budgets publics alloués à la santé sont affectés à la santé mentale dans le monde. La situation a été aggravée par la pandémie de Covid-19 et les restrictions qu'elle a entraînées:
- Au niveau mondial, plus d'un adolescent sur sept, âgé de 10 à 19 ans, vivrait avec un trouble mental diagnostiqué;
- Près de 46 000 adolescents se suicident chaque année, ce qui en fait l'une des cinq principales causes de décès pour cette tranche d'âge;
- Au moins un enfant sur sept dans le monde a été directement touché par des mesures de confinement;
- Plus de 1,6 milliard d'enfants ont vu leur éducation être négativement affectée;
- La perturbation du quotidien, de l'éducation, des activités récréatives ainsi que les préoccupations liées aux revenus et à la santé de la famille ont généré chez de nombreux jeunes un sentiment de peur, de colère et d'inquiétude pour l'avenir.
Dans son rapport, l'Unicef appelle à «investir de toute urgence dans la santé mentale des enfants et des adolescents». «La santé mentale fait partie intégrante de la santé physique. Nous avons trop longtemps négligé, tant dans les pays riches que dans les pays pauvres, l'importance de comprendre cet enjeu et d'investir suffisamment dans ce domaine», insiste Henrietta Fiore. (ats/jch)
Besoin d'aide? Stop Suicide est là.
Les détaillants doivent parfois jeter les fruits et légumes invendus – emballage compris. Le Parlement planche sur une obligation de déballer la marchandise avant son acheminement vers une usine de compostage. La question divise.
Parfois, on discute de choses tout à fait quotidiennes, voire banales au Palais fédéral. Par exemple, des concombres invendus emballés dans un film plastique. Si le détaillant ne peut pas en faire don à des organisations, la marchandise ratatinée finit souvent dans un compost industriel. Ce film plastique n'a rien à faire dans le compost, raison pour laquelle la politique s'en mêle.