Uber va intégrer tous les taxis new-yorkais à sa plateforme. Ce tournant dans sa relation avec les célèbres véhicules jaunes, après des années de tensions, illustre la stratégie de croissance du groupe.
Les applications dédiées aux taxis proposaient déjà de connaître le prix à l'avance. Les chauffeurs de taxi verront, eux aussi, le prix de la course à l'avance et auront le choix de l'accepter ou de la refuser.
Leur rémunération respectera le minimum légal instauré par la ville de New York pour les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) depuis 2018, a précisé Uber.
Les New-Yorkais pourront toujours héler un taxi dans les rues, les véhicules jaunes (et verts pour ceux qui officient hors de Manhattan) demeurant les seuls autorisés à la maraude, c'est-à-dire la conduite sans client à bord.
L'arrivée d'Uber à New York, en 2011, a transformé, comme dans beaucoup d'autres villes du monde, l'industrie des transports, et mis sous pression les taxis jaunes, qui bénéficiaient jusqu'ici d'un quasi-monopole.
La ville a depuis vu le nombre de taxis demeurer quasiment inchangé, autour de 14 000, mais celui des VTC exploser, au point que la municipalité avait dû geler, en 2018, l'octroi de licences, dont le nombre avait dépassé 120 000.
Pour favoriser sa croissance, Uber cherche à augmenter la taille de sa plateforme et les services qu'elle propose, des taxis à la livraison de repas, via Uber Eats. Le géant de San Francisco avait déjà intégré les taxis dans plusieurs pays, notamment en Allemagne, en Turquie ou en Espagne. (ats/jch)