L'UE exhorte «toutes les parties à faire un pas en arrière» après les frappes américaines
La cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, a appelé dimanche à une désescalade et à un retour aux négociations après les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens.
Elle a ajouté que l'Iran ne devait pas être autorisé à développer une arme nucléaire, décrivant cette possibilité comme «une menace pour la sécurité internationale» -- tout en soulignant que Bruxelles restait engagé envers la diplomatie, à un moment critique pour le Moyen-Orient.
Les ministres des Affaires étrangères de l'UE discuteront de la situation lundi. Ils devaient se réunir à Bruxelles pour des discussions sur une série de dossiers, allant de la guerre de la Russie en Ukraine à Gaza, mais l'Iran devrait désormais dominer l'agenda.
L'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne avaient exhorté samedi l'Iran à poursuivre dans la voie diplomatique «sans attendre la fin du conflit» pour résoudre l'épineuse question de son programme nucléaire.
La veille, Trump avait dit que «l'Iran ne veut pas parler à l'Europe», qui «ne pourra pas aider».
Affirmant que l'Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque aérienne massive sans précédent contre son ennemi juré, frappant des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques du nucléaire.
L'Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et de drones vers Israël, dément vouloir fabriquer l'arme atomique mais défend son droit à développer un programme nucléaire civil.
