«Nous sommes prêts. Pétrole contre vaccins! Mais nous n'allons les mendier à personne». Le président Maduro veut échanger l'or noir de son pays contre la chose la plus précieuse en 2021: des vaccins.
Le Venezuela et sa compagnie pétrolière PDVSA font l'objet de sanctions économiques internationales notamment de la part des Etats-Unis qui veulent évincer du pouvoir Nicolás Maduro, dont la réélection en 2018 est considérée comme frauduleuse par une partie de la communauté internationale.
Ancien géant pétrolier, le Venezuela produisait 520 000 barils/jour en février 2021 (chiffres OPEP), loin des 3 millions de barils qu'il produisait en 2013. La chute de la production est antérieure aux sanctions, mais le pays a désormais de grandes difficultés pour le commercialiser en raison de celles-ci.
Le Venezuela a lancé en février une campagne de vaccination contre le Covid-19 avec les vaccins russe Spoutnik V et chinois Sinopharm. Il doit également recevoir 60 000 vaccins cubains.
Il avait auparavant réservé entre 1,4 et 2,4 millions de doses à travers le dispositif Covax de l'Organisation mondiale de la santé pour les pays les plus démunis. Aucun de ces vaccins n'est arrivé en raison d'un problème de dettes du Venezuela envers l'OMS. Le président Maduro tente depuis des semaines de débloquer des fonds gelés pour régler le litige. (ats/afp)