«Recherché. Ordre de capture. Récompense: 100 000$», peut-on lire sur une affiche publiée sur les réseaux sociaux par la police, avec une photo de l'opposant qui s'est exilé en Espagne en septembre.
L'affiche sera mise en place dans les aéroports et les points de contrôle policiers de tout le pays, ont indiqué des sources judiciaires.
La proclamation de la réélection de Nicolas Maduro pour un troisième mandat de six ans a été vivement contestée par l'opposition. Celle-ci considère que Gonzalez Urrutia est le vainqueur, avec plus de 67% des suffrages.
Lui et la cheffe de l'opposition vénézuélienne, Maria Corina Machado, ont appelé mardi leurs concitoyens à manifester, alors que le président Nicolas Maduro doit prêter serment le 10 janvier pour un troisième mandat.
«Prenons ensemble l'engagement que mon mandat débutera en 2025», a déclaré le militant, en exil en Espagne à la suite d'un mandat d'arrêt lancé contre lui.
Depuis la réélection contestée de l'actuel dirigeant, le candidat de l'opposition a déclaré à plusieurs reprises qu'il serait de retour dans son pays le 10 janvier pour «prendre ses fonctions».
Les Etats-Unis, l'Union européenne et de nombreux pays d'Amérique latine ne reconnaissent pas la réélection de Maduro, élu depuis 2013 après des scrutins contestés.
La proclamation d'une nouvelle victoire a entraîné des protestations et des affrontements avec les forces de l'ordre, faisant 28 morts et près de 200 blessés.
Plus de 2400 personnes ont été arrêtées au cours des troubles ayant suivi le scrutin, accusées notamment de terrorisme et d'incitation à la haine. Près de 1400 d'entre elles ont été remises en liberté conditionnelle, selon les autorités. (ats/vz)